Mois : octobre 2012

D’où vient le zéro?

Pour les vacances, après avoir trouvé un documentaire sur l’aventure des nombres (l’extraordinaire aventure du nombre 1), j’ai trouvé un petit court-métrage sur le zéro.

(Zéro est arrivé-é-e sans s’presser-é-e … hum, oups)

Une vidéo sur le 0

Voici un petit conte mathématique issu de curiosphère (francetv)

Il met en lumière la subtilité qu’il y a à marquer l’absence de quelque chose et de ne pas la représenter parce qu’elle n’existe pas.

J’ai toujours eu du mal à expliquer aux élèves, lorsque je fais un peu l’histoire de l’écriture des nombres, pourquoi le zéro a mis plus de temps à nous parvenir que les autres symboles.

Même s’il n’y a pas beaucoup de renseignements historiques, il met en lumière de façon pertinente le questionnement autour de zéro, son utilité et sa création.

Un petit (3 minutes) bijou à voir et revoir. J’en profite pour plébisciter curiosphère qui est une mine de documentaires.

Source : http://www.curiosphere.tv/video-documentaire/36-culture-scientifique/111098-reportage-petits-contes-mathematiques-le-zero

Infos producteur

Producteur : Goldenia Studios; France Télévisions; Universcience
Réalisateur : Clémence Gandillot; Aurélien Rocland
Année : 2012

Résumé

Extrait : Petits Contes mathématiques

Dans cet épisode, issu de la série Petits contes mathématiques, le narrateur retrace l’histoire du zéro, inventé par Brahmagupta, astronome et poète indien. Le zéro est l’une des découvertes les plus importantes de l’histoire des mathématiques. Sans le zéro, il n’y aurait pas de note éliminatoire, pas de bons comptes qui font de bons amis et bien d’autres choses encore…

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Le travail du soir? Espoir?

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Un petit jeu de mot sur une petite polémique du travail du soir au collège.

La polémique est constante et dure et dure encore …. Doit-on mettre en place une heure en fin de journée collège pour permettre aux élèves de faire leurs devoirs du soir ou les laisser les faire comme par tradition chez eux?

J’avoue en première instance, j’étais convaincu qu’il faille garder cette tradition, pour que les élèves aient le goût du travail et assument leurs rôles d’élèves à savoir apprendre et faire des exercices. Pour moi, le danger que représentait « les devoirs du soir » au collège était, entre autres, le non-apprentissage des leçons.

Avec sourire, on imagine forcément un élève entrant chez lui, posant rapidement son sac, la maman disant « T’as fait tes devoirs? » et le gamin de répondre « oui oui j’ai fait ça au collège« , pas de vérification de la part des parents. Bref, laresponsabilisation des parents…. Si leur enfant n’a pas appris c’est la faute au collège et plus de l’enfant.

Pourquoi j’ai changé d’avis?

Gardons-nous bien de cela, je ne dis pas que les devoirs du soir au collège sont la panacée. Mais…

J’avertis, je vais tomber dans le stéréotype exprès, parfois c’est en exagérant que l’on perçoit les limites et qualités d’un fonctionnement.

Je nommerais deux catégories de parents, les favorisés et les dé-favorisés.

  • Les favorisés possèdent un accès à la culture instantané, et possèdent le temps de s’occuper de leur enfant le soir (les horaires de travail sont classiques : environ 9h-18h)
  • Les défavorisés possèdent un accès à la culture plus limité, et les contraintes du travail les empêchent de s’occuper de leur enfant le soir. (les horaires décalés, ou de nuit …)

Bien entendu, se limiter à cela, n’a pas de sens, c’est même réducteur, j’en ai conscience, mais comme je le dis, j’exagère exprès pour pousser la réflexion.

D’expérience, les élèves ayant des problèmes d’apprentissage sont soit laissés en autonomie le soir pour les devoirs, soit les parents n’arrivent plus à aider leur enfant (niveau requis trop élevé)

Nous affirmons que l’école est un ascenseur social, il permet d’élever les élèves dans la connaissance afin qu’il s’intègre dans la société, et on espère réduire l’écart des niveaux  de culture au sein du groupe d’individus (dans le sens des connaissances, non des croyances) .

Alors demander à des élèves de faire les devoirs chez eux le soir, quel problème cela pose-t-il?

Les parents dits « favorisés » pourront aider les élèves alors que même les moyens offerts par la famille auront pu aider seul l’enfant.

L’enfant issu du milieu défavorisé, lui, n’aura pas d’aide de la part de ses parents, et son milieu ne permettra pas qu’il s’en sorte dans de bonnes conditions.

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Faire les devoirs du soir au collège, permet de mettre les enfants dans la même posture de réussite : une école égalitaire.

Bien entendu, l’égalité des chances, ce n’est pas empêcher l’épanouissement des meilleurs pour se rallier au plus faible.

 

 

 

Comme disait A. Lepage

L’égalité des chances, c’est mettre un lièvre et une tortue sur la même ligne de départ.

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Les élèves ayant des capacités de travail accrues s’en sortiront toujours plus que les élèves ayant des difficultés, mais au moins l’environnement ne sera pas handicapant et c’est le principal, non?

Bien entendu croire que l’on hissera au même niveau les élèves venant de tous les milieux est un leurre, 75% de l’éducation est faite par les parents, les stimuli favorisant la curiosité, la soif d’apprendre, de comprendre les choses, d’apprécier la culture, sont du fait des parents, nous, enseignants, n’agissons que  sur une partie infime, déjà parce que nous les voyons moins longtemps et que nous ne sommes pas le référent principal de ces enfants.

Faire les devoirs du soir au collège c’est laisser l’opportunité aux élèves d’un même accès à la connaissance, par la présence d’un adulte érudit.

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Techniquement cela suppose que les cours soient aménagés autrement, surtout pour les collèges ruraux qui sont soumis à la règle des transports,

Augmenter l’amplitude horaire, est-elle une solution? J’avoue là, que je n’en sais rien car pour des élèves de 6eme, une journée de 9h à 17h chez moi, cela correspond à partir de chez eux avant 8h et revenir après 18h.

Agrandir cette amplitude pour permettre le travail du soir au collège est-elle vraiment, dans ce cas, un choix pertinent?

 Et vous? Vous en pensez quoi?

 Suite de la réflexion

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Open dyslexic : la police pour les dyslexiques

Marre d’utiliser Comics sans MS, la police qu’on utilise pour les dyslexiques faute de mieux?

J’ai la solution! Open dyslexic, une police d’écriture spécialement conçu pour (et par) les dyslexiques.

D’abord pourquoi une police spéciale? Et bien, certains dyslexiques n’arrivent pas à stabiliser les lettres, elles pivotent!

Donc pour certains élèves le « q » devient un « b », le « a » un « e » etc…

La police que je vous présente à la particularité de donner un « poids » à la lettre avec une base plus prononcée, celle-ci ne peut tourner en quelque sorte.

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A essayer, et si vous ne faisiez pas attention à la police d’écriture spéciale, et bien il est temps de s’y mettre!

Disponible ici (une fois sur la page, cliquez sur télécharger à droite)

Pour l’installer, rien de plus simple.

Sous windows : décompressez le fichier zip. Les polices sont en .otf pour les installer dans Windows y compris pour les utiliser ensuite dans open office il faut les convertir en .ott la conversion peut ce faire en ligne avec http://fr.fonts2u.com (gratuit). Enfin il faut les installer les fichiers *.ttf dans le répertoire c:/windows/fonts

Sous linux, la police s’installer dans /usr/share/fonts/TTF/

 

source : http://dyslexicfonts.com/

Cette police est gratuite et libre (possibilité de la modifier et de la diffuser).

L’auteur est Abelardo Gonzalez.

Elle est sous licence Creative Commons Attribution 3.0 Unported License. (possibilité de la diffuser et modifier, sans oublier de rappeler l’auteur ce qui est , en fait, obligatoire dans le droit français.)

Propos concernant cette police d’écriture :

Si vous entendez des personnes vous dire que cette police est illégale (cela m’est arrivé et je ne suis pas le seul), il n’en est rien.

Cette police d’écriture est basée sur la police d’écriture Bitstream Vera Sans qui, elle même est sous licence libre.

La police d’écriture dyslexie (police payante, pour l’usage sur un poste, 80€…. cela laisse songeur, non?) comme certains distributeurs français le prétendent n’a pas été plagiée, des différences existent comme la barre du b et du d qui sont vraiment flagrantes d’une police à l’autre.

De plus l’utilisation, quand bien même elle serait plagiée, n’est pas risquée puisque la licence fournit avec, engage la responsabilité de l’auteur (Abelardo Gonzalez).

Or depuis 1 an et demi que la police opendyslexique exite, aucune action en justice n’a été menée!

Il est bon de savoir que certaines personnes usent de moyens détournés pour faire croire que les projets libres sont illégaux, depuis 8 ans que j’officie pour le libre, j’en ai vu. C’est par contre la première fois que j’ai pu subir directement des pressions sans fondement pour que j’enlève l’article sur open-dyslexique.

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Affiche pour le rallye mathématiques 2012-2013

Voilà après quelques rejets des premières moutures…. Elle est enfin terminée et acceptée.

 

L’affiche du rallye mathématique de la Sarthe. J’ai repris les deux images de deux grands mathématiciens : Thalès et Pythagore.

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Les affiches en hautes résolution :

couleur

noir et blanc

Le site du rallye-mathématiques ca aussi connaître un lifting, mais patience, ce n’est pas encore terminé!

Rallye Maths de la Sarthe

 

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Un thème d’IDD : La publicité télévisuelle et ses mécanismes…..

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Voilà, l’année commencée, l’IDD (comprendre itinéraire de découverte) est en place avec une collègue d’histoire-géographie, la même personne avec qui j’ai fait les épisodes BREF!

Bref…

Le dispositif

Ici, avec un public d’élève de 4e, on s’est mis en tête d’abord de refaire des mini-tournages, en mettant l’accent sur les plans (général, américain, italien,gros plan, plan taille …) et leurs significations. Puis pour étoffer cela, on a pris comme thème la publicité, ses rouages, ses thèses. Notre souhait est de de créer des jeunes avertis face à une publicité.

Notre IDD se compose de 12 séances de 1h30.

Nous avons décidé de couper l’IDD en deux phases :

  • Décrypter une publicité pour en ressortir la thèse, les couples d’oppositions, et les mécanismes secondaires.
  • Créer une publicité avec les bons plans sur des produits dont la thèse est détournée (un dentifrice qui rend les dents sales ….) reniant la thèse classique du mieux, plus naturel, etc…

Pour cela, nous avons créé des outils pour armer les élèves dans leur travail.

La première partie

Les premières séances s’appuieront sur l’étude de vraie publicité.

Voici la page internet sur laquelle les élèves iront, par groupe, voir les publicités. visible ici.

Une fois l’analyse faite, ils devront la présenter aux autres élèves.

C’est un moyen que l’on a trouvé pour travailler l’histoire des arts (présentation d’un document vidéo)

Voici les fiches outils élaborées :

Une fiche technique pour décrire les scènes :

Une fiche à compléter avec des axes d’observation :

La seconde partie

Ensuite ils devront faire eux-même une publicité, en prenant soin de faire attention aux couples d’oppositions, à la thèse de la publicité qui, elle, devra être détournée.

Le premier montage que l’on a fait et que l’on va montrer à nos chers élèves pour faire un exemple de ce qu’on l’on attend (floutée pour préserver les personnes présentes sur la vidéo) :

Ici on y retrouve la thèse (je ne veux pas d’amis, on veut des dents sales pour innover)

On retrouve le discours de l’expert, généralement incorrect, les graphiques ne veulent rien dire…. comme dans les vraies publicités.L’expert n’est que trop rarement connu.

 On va voir la suite ….

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