Mois : septembre 2014

Le premier problème DUDU de la saison3

PBDUDU3-1Le mois d’octobre se profile! L’automne est là!

Ca y est! La décision est prise avec le frangin, on lance le premier épisode!

Il portera sur les puissances, et reprend le problème classique de la feuille que l’on plie maintes et maintes fois.

 

A vos méninges!

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La série est disponible là

Le problème DUDU est dispo sur l’application ANDROID, pensez à la télécharger via le flash-code!

ou télécharger ici

 

 

 

 

 

 

 

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Les relatifs, un autre exercice traité.

Voici une petit vidéo sur un exemple de calculs avec les nombres relatifs à destination des élèves de 4e (et 3e).

J’ai décrit une méthode calcul, pas la plus rapide mais celle où les élèves en difficulté peuvent essayer de comprendre.

Elle se décline  comme ceci :

  • On remet les signes aux différents nombres qui n’en ont pas : 1 – > (+1), afin de ne pas confondre les signes des nombres avec les signes opératoires.
  • On calcule en suivant les priorités parenthèses, multiplication-division.
  • On transforme toutes les soustractions rencontrées en addition afin de les calculer plus facilement

 

[video src= »https://mathix.org/video/cours/exercices/exercice_relatifs.mp4.mp4″]

Elle est disponible ici

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Sensibiliser au travail de l’élève!

Lreflexionfaitee travail de l’élève, vaste problématique!

Qu’attend-on réellement de l’élève? D’ailleurs se poser cette question, c’est aussi se demander ce qu’on attend des professeurs …. et des parents. Positionner l’élève dans des obligations, c’est aussi leurs donner des droits pour que ces obligations soient justement respectées.

 

Le travail de l’élève…

C’est de faire en sorte de comprendre le cours pendant le cours, et d’apprendre chez soi, les notions nouvelles.

Outch! L’élève est obligé de comprendre le cours! C’est une vérité que des élèves oublient, et sans tomber dans la rengaine « tout se dégrade« , il y a, par chez nous, un léger glissement vers l’absence d’effort pour comprendre.

Je me suis souvent questionné sur cette inaction ou fatalité que certains élèves expriment.

J’ai entamé le dialogue l’année dernière avec un petit groupe d’irréductible élèves qui « n’entraient » pas dans mon cours, ils étaient présents physiquement mais non conscient du cours et des enjeux qui en résultaient.

Je leur ai imposé l’ignoble vérité à leurs yeux, ils devaient comprendre le cours. Cette obligation leur incombait!

« Oui, mais on comprend pas le cours, c’est pas possible d’essayer de le comprendre, z’êtes marrant! »

Sourires, assurances un peu insolentes accentuées par le jeu serein de défiance qui m’amusait aussi.

« Bien entendu, vous avez des obligations, mais  aussi des droits« .

« Vous avez le droit de nous demander de réexpliquer autrement, vous avez le droit de poser des questions, vous avez le droit de demander de l’aide. Il faut garder à l’esprit qu’il faut être actif pour poser des questions, s’impliquer en cours pour demander de réexpliquer….  »

Les élèves en sont partis avec un brin de réflexion, mais moi-même, je n’étais pas convaincu qu’ils l’étaient, il fallait autre chose.

II. Le travail des professeurs

Ce n’est pas tant de faire en sorte que les élèves comprennent que simplement de les écouter, s’adapter à eux, écouter leurs questions, leurs ras-le-bol, leurs progrès, leurs échecs…..

En théorie, ce n’est pas dur, car en théorie l’élève sait ce qu’il a à faire, il doit essayer de comprendre les notions et poser des questions le cas échéant et apprendre une fois qu’il a compris….

Généralement l’élève doit venir vers le professeur, rien ne nous empêche d’aller aussi vers lui, mais de lui demander aussi d’agir, d’être en interaction.

L’enseignant doit juste faire en sorte que l’élève lui dise « j’ai compris ».

 

III. Le travail des parents.

Il est primordial, souvent bafoué par des métiers peu conciliant avec le rythme scolaire de l’élève. Il est accompagnateur, il est une oreille de l’enseignant pour l’enfant, cette seconde oreille que l’enseignant, lui, n’a pas, puisque tout simplement l’élève n’est pas chez lui!

Être oreille n’est pas se porter juge du travail de l’enseignant, (« on comprend pas le cours que vous écrivez pour notre fils« ), tant de choses se passent aussi à l’oral, là où l’écrit n’est pas témoin de ce qu’il se passe. Le boulot du parent c’est être en quelque sorte le lanceur d’alerte et acteur aussi des solutions envisagées prises avec lui. Une sorte de co-education….

IV. En fait, on attend beaucoup des élèves?!

On attend simplement qu’il soit actif, acteur de son enseignement, en résumé, un élève doit et peut enquiquiner le professeur jusqu’à ce qu’il comprenne.

Armé de cette réflexion, j’ai conçu une affiche afin d’entamer un dialogue et rappeler aux élèves leurs travail d’élèves.

 

Imaginez les élèves qui entrent et regardent au dessus du tableau le mot. Interrogation. Sourire. Amusement.

 

Facile ensuite d’entamer une discussion avec les élèves sur le mot « comprendre » le cours.

Moi: « Que fait-on alors pour comprendre? »

Les réponses ne se sont pas faites attendre : « On écoute« , « On pose des questions quand on comprend pas« ,  » on ne bavarde pas« .

Bref, je crois que je vais afficher cela dans toutes mes salles.

Voir en plein écran

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Classe inversée : exercice traité en vidéo

J’ai toujours des réticences sur la classe inversée. Car en fait, à vouloir bien enseigner, on jongle souvent entre deux facteurs :

  • le facteur « temps » nécessaire pour que l’élève s’accapare la notion
  • le facteur « diversité« , à chaque élève une façon de penser.

Malheureusement ces deux facteurs s’opposent, là où l’on veut expliquer de plusieurs façons différentes la notion, le temps donné à chaque explication est très court afin de ne pas perdre trop de temps globalement et inversement là où l’on prend le temps d’expliquer une notion nous empêche souvent d’expliquer une autre façon de voir.

La classe inversée prend le parti du temps. En fait, on ne donne qu’une manière de faire, mais les vidéos laissent à l’élève le temps, le temps de comprendre, d’étudier, de faire pause, de revenir en arrière etc…

Je suis séduit par cette mouvance qui nous vient du Québec, mais je garde à l’idée qu’il faut aussi diversifier les points de vue, pour l’instant je n’ai pas trouvé la parade pour concilier les deux (à moins de faire 36 000 vidéos).

Je me lance néanmoins dans l’aventure en accentuant les vidéos sur la résolution d’exercices.

Pour cela, j’ai utilisé  (je suis sous linux) :

  • open-sankore (logiciel de TBI qui permet d’écrire, surligner etc) + utilisation d’une tablette graphique
  • recordmydesktop (capture l’écran en vidéo )
  • kdenlive (logiciel de montage vidéo)

Voici ma première vidéo de résolution, je vais essayer de coller au rythme de progression de mes 3e.
Voici une vidéo sur le calcul d’une expression contenant des nombres en écriture scientifique.

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 L’ensemble des vidéos seront disponibles là.(exercices traités)

Cette vidéo n’est pas parfaite, j’admets que le signe = est souvent trop haut, maladresse dûe à l’utilisation de la tablette….

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 »En maths, soyez fainéant! »

Garfield_by_AiyorosTelle est la phrase que je m’use à leurs dire! Parfois, il faut être fainéant!

A priori cette phrase pourrait aller à contre courant de pas mal de pensées d’enseignants.

« Qu’est-ce que l’on veut ou peut chercher à obtenir en prononçant cette phrase? »

 

Chercher à surprendre? Sans nul doute, d’ailleurs si vous lisez cet article, j’ai en partie réussi, non?

Pour mes p’tits élèves, en fait, je cherche tout simplement à aider les plus démunis d’entre eux face aux maths.

Avant d’entrer pleinement dans les raisons, on va se mettre d’accord sur ce qu’il se passe lors de la résolution d’un exercice ou plutôt d’un problème de mathématiques.

La résolution d’un problème

La résolution de problème en mathématiques s’effectue en plusieurs étapes :

  • La prise d’informations (lecture d’énoncé, extraction des éléments utiles)
  • L’organisation de la pensée en lien avec les connaissances acquises de l’élève et celle issue de l’exercice (raisonnement)
  •  Rédaction (savoir rédiger)

 

Étonnement, on retrouve quelques compétences du socle commun, compétences déjà utilisées depuis longtemps par les professeurs des SVT (savoir s’informer, savoir raisonner, savoir rédiger).

Mettons, maintenant, un élève en difficulté face à un problème lambda.

Notre petit Téo (nom d’emprunt) est bien embêté, il n’y arrive pas,il vous dira « Je comprends rien »

Et il y a plusieurs raisons qui peuvent expliquer son blocage, liées aux compétences citées plus haut :

  •  Difficulté liée à la prise d’information (problème de lecture, ou d’extraction d’informations ).
  •  Difficulté à faire le lien entre le cours et l’exercice
  •  Difficulté à rédiger.

1 ère difficulté

glasses-272399_640Pour la première, seule la présence d’une tierce personne peut aider. L’élève n’osera pas demander de l’aide la plupart du temps, du simple fait qu’il va se mettre une barrière : « on m’a demandé de faire cet exercice, je dois donc le faire seul.«  Il ne peut s’y autoriser car il a l’impression de rompre un contrat tacite avec l’enseignant (et/ou la classe) où il se doit d’être en réussite.

Pour briser cette barrière, il faut  l’autoriser à prendre des libertés comme demander de l’aide directement à son voisin ou l’enseignant.

L’élève peut considérer que « ce n’est pas juste » qu’il doit normalement pouvoir le faire seul.

De croire que les élèves copient ou demandent à leurs voisins des réponses de gaieté de cœurs est un leurre, ils cherchent tout simplement à masquer leurs échecs pour ne pas rompre ce fameux contrat….

Il existe plusieurs stratégies qui peuvent aussi le rendre autonomes, comme le stabilo pour souligner, la lecture à haute voix de l’exercice faite par un autre élève de la consigne…

D’ailleurs, vous n’avez-vous jamais eu d’élèves qui ne lisait pas les consignes et qui les devinaient simplement?

Généralement, ils produisent quelque chose.

2eme difficulté

chalkboard-152321_640 Faire le lien entre le cours et l’exercice, tâche parfois ardue surtout quand le cours n’est pas su. D’expériences, le nombre d’élèves qui s’autorisent chez soi ou en classe à ouvrir le cahier de cours pour faire son exercice est très très bas!

Toujours et encore ce fameux contrat : « Je dois normalement connaître mon cours »

Supposer avoir appris impose d’avoir compris le cours, la compréhension de ce dernier est toujours régit par ce contrat : « Normalement je dois avoir compris, le prof, il a expliqué. »

Cette affirmation tient simplement par le fait que, pour un élève, l’enseignant (quand il respecte ce dernier) est … parfait dans sa transmission du savoir .

Afin d’éviter ce blocage inutile, une simple phrase :

« Tu ne sais pas ton cours ? C’est pas grave, sois fainéant! Prends ton cahier! Je te demande même pas d’apprendre maintenant!« 

Terrible, un prof qui demande pas d’apprendre! On va à l’encontre du stéréotype!

C’est en faisant des exercices avec son cahier que l’élève apprendra réellement car il cherchera à faire des liens entre le cours et son application. Il se créera des routines, des automatismes avec son expérience.

« Mais si l’élève n’a pas compris le cours? »

Si l’élève persiste dans son blocage, il prendra conscience que ce n’est pas qu’il n’a pas appris mais qu’il n’a pas compris, et prendra les dispositions pour comprendre et ira vers l’enseignant, car il saura que ce n’est pas de sa faute…

 

3eme difficulté

hand-299675_640Téo ne sait pas rédiger, « Par quoi commencer, comment bien expliquer? », tant de questions qui peuvent entraîner un blocage :  » J’ai rien fait, car je ne sais pas quoi écrire ».

Pour aider un élève on s’appuie sur sa production, sans production (orale ou écrite) c’est compliqué voir impossible.

Pour limiter le blocage, on peut l’encourager à être fainéant :

« Tu ne sais pas rédiger? Fais un schéma, écris comme tu penses, sois fainéant, fais au plus simple pour toi! »

Ce qu’on attend avant tout, c’est une production d’élève!

On a nécessairement besoin d’elle pour qu’on puisse la corriger par petite touche.

 

Le Fainéant : il a le droit de rompre le contrat

Autoriser l’élève à être fainéant, c’est l’autoriser à rompre son « contrat« , c’est l’autoriser à se tromper, à aller plus vite parfois, à faire moins que ce qu’il pense qu’il faut faire.

Je suis partisan du « vaut mieux faire quelque chose que rien du tout« .

Imaginez un réel fainéant, à qui « ça saoule de faire des maths » et qui préférerait ne rien faire, que fait-on ?

Bien entendu, on encouragera à évoluer vers une meilleure écriture, vers un meilleur raisonnement, vers une meilleure rédaction.

Mais tout ceci passe par la production de l’élève.

Ma parade à ce genre de dérives (vers le moins bien ou le minimum pas syndical du tout!) c’est au cas par cas, d’exiger petit à petit, des obligations en lui faisant prendre du recul sur ses écrits:

« Tiens tu pourrais maintenant mettre des étapes de calculs, car là franchement tu crois qu’un élève de 6e comprendrait? »

« Si je suis un prof de français, je comprendrais pas d’où sortent ces infos! … Du texte? Ah bon, as-tu écris  que ça venait du texte? »

Bref, il s’agit avant de tout de briser les barrières vis-à-vis de l’erreur!

 

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Les petits jeux d’Evan de cet été.

Ils étaient passé inaperçu cet été.Et pourtant ça fait toujours plaisir de les découvrir!

Voici quatre jeux d’Evan classés par niveau de qui agrémenter le site de votre collège dans la section maths.

 

Evan c’est qui? C’est la personne qui nous a créé le logo des problèmes DUDU!

Amusez-vous!

6e

gag1509

5e

gag1511

4e

gag1512gag1510

 

 

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Le planet-educalibre fait peau neuve

Voilà, après un petit plantage sur le planet qui m’a fait perdre les flux indéxés, j’ai décidé de changer !
Le planet a donc migré vers wordpress (+ plugin Wp-o-matic) et un changement de thème!

Cela permettra aussi d’intégrer directement des articles de personnes qui n’ont pas de blog.

J’ai fait une redirection pour les flux rss, mais il faudrait à terme le mettre à jour 

planet

Je me suis permis d’ajouter d’autres sites entre autres celui d’Adrien Guinemer, Chrismath, Post-scriptum.
L’inscription au planet est plus simple et se trouve ici.

 

A venir une page citant tous les flux indexés, mais le temps me manque pour l’instant….

 

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Un petit problème en vidéo : l’éruption du Tavurvur le 29/08/2014

eruptionLe vendredi 29 août 2014, il y a une semaine entrait en éruption le volcan Tavurvur en
Papouasie-Nouvelle-Guinée. J’ai vu la vidéo de cette éruption qui fait d’ailleurs pas mal de bruit!

D’ailleurs, vous observerez la propagation de l’onde de choc dans le ciel, elle est plutôt impressionnante!

Ça m’a donné l’idée d’un tout petit problème de recherche, sur la vitesse, orienté donc 4e ou 3e.

 

 

Vidéo à télécharger ici

Elle sera disponible dans la section Problèmes ouverts.

 

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