Catégorie : conférence

TEDX : L’art de poser les bonnes questions : la questiologie.

Bonsoir à tous!

Voilà je suis tombé sur cette conférence TedX de Frédéric FALISSE, une belle remise en question (rhô fallait que je la fasse puisque ça parle de questions) sur la manière que l’on a de faire réfléchir nos élèves et également la manière dont on pose des questions.

A voir et revoir.

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Pour y réfléchir :

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Les journées nationales de l’APMEP

blankYoup! Youp!

Me rev’là sur Le Mans! On a participé donc lundi (hier) aux journées nationales de l’APMEP, en y présentant un atelier-conférence sur les problèmes ouverts en vidéo.

Je ne vous cache pas que dimanche, Ju’ et moi, on en menait pas large du tout : Comment va se passer notre atelier? On va se craquer! Ca tient pas la route! (malgré le diaporama prêt depuis 3 semaines) On enlève cette diapo, celle là on la remet, oui non, c’est nul! Ca va pas assez loin dans les exemples…. Bref, après une nuit agitée, le matin, 8h05, on arrive au lycée Livet, le trouillomètre au max.

On a croisé notre ancien prof de maths de la fac Eric Paturel qui nous a reconnu de suite (la dernière fois qu’on s’est vu c’était il y a 11 ans). On passe prendre nos badges, la sacoche et direction le premier atelier sur l’introduction de la notion de fraction avec au passage, un coucou à Emilie TALMANT une collègue de l’ESPE d’Angers.

L’atelier était plutôt intéressant, même si le conférencier s’est contenté de l’introduction de la fraction à l’école et non la poursuite au collège (quid de la multiplication par exemple?). Dans cet atelier, un spectateur en retard vient à côté de nous, qui nous dit qu’il va être le 3e DURAND, c’est Sébastien DURAND, un collègue montpelliérain, sympa comme tout, dommage, il présentera aussi un atelier au même horaire que nous, on se séparera donc vite.

Le temps file vite et paf 10h arrive c’est la fin du premier atelier, c’est-à-dire que le nôtre va commencer dans 30 minutes.

blankOn souffle dehors, on rencontre une de nos IPR, et quelques personnes qui voulaient nous parler. On voit pour la première fois Olivier LONGUET (le créateur des bédés problèmes DUDU, un chouette collègue, mais on a, malheureusement, trop peu parlé).

On va à notre salle, on branche le matériel et … on attend. Je vous assure que 5 minutes avant, Julien me disait tout stressé, « Je vais pas pouvoir commencer!! JE SAIS PAS QUOI DIRE!!!!On va pas y arriver…« , de voir mon frangin aussi stressé que moi, m’a rassuré en fait un peu, j’ai donc pris sur moi de commencer l’atelier, mais j’en menais pas large du tout… Let’s go!

Voilà le diaporama de l’atelier, il est disponible là.

Je ferais sans doute une vidéo de la présentation avec les commentaires en audio. L’atelier s’est pour nous bien passé, c’est le ressenti que j’ai eu en tout cas. Pas mal de compliments de gens qui disent qu’ils utilisent Myriade avec nos vidéos etc…  Génial à recevoir, MERCIIIII!

Hop, une photo faite avec un participant de notre atelier, Florian, qui, je l’espère, ne m’en voudra pas d’avoir piqué sa photo qu’il a posté sur twitter.

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Ensuite d’autres rencontres comme Claire Lommé que j’ai revu, j’aurais aimé avoir plus de temps pour lui parler aussi, mais, elle, c’est une warrior,c’est pas un ni deux mais 3 ateliers qu’elle présentait! Outch!

Bref, c’était une super journée, trop courte mais on en revient avec des idées et aussi de la fraicheur des collègues motivés motivants, qui y croient, qui veulent faire autre chose, innover… Et ça, ça reboost !

Bon je n’ai pas été convaincu par l’atelier de l’après-midi surtout du point de vue didactique, j’en parlerai pas forcément, mais cela restait intéressant et il a le mérite de partager des productions qu’il a faite, c’est pas évident de présenter ce qu’on fait surtout quand on y met beaucoup d’investissements.

Je profite de cet article pour demander au collègue de Sillé-Le-Guillaume de me joindre par mail, car dans la lune que j’étais, je n’ai pas pris de renseignement pour le contacter et je suis super intéressé par son escape game!

Bref ! Un week-end chargé! D’ailleurs avec Julien, on a pu tourner des PBDUDU!! Donc dans la semaine on en publie un!

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Petite conférence sur les axiomes d’Euclide : et si le théorème de Pythagore n’existait pas.

silethdepyth

Bonjour à tous et bonne année!!

Pour commencer cette nouvelle année qui, je l’espère, nous réservera de belles surprise, je vous propose une petite conférence de 15 minutes sur les axiomes d’Euclide ou plutôt le 5e axiome.

C’est une conférence d’Etienne Ghys organisée par l’école normal supérieure OHNK et universcience : « Les ERNEST ».

La conférence est bien menée, on part du théorème de Pythagore, comment il a été démontré, pour en revenir aux axiomes et au possible rejet de cet axiome, la géométrie hyperbolique et enfin la non-véracité du théorème de Pythagore dans cette géométrie et ça en 15 minutes, c’est juste excellent!

Cette vidéo est accessible aux élèves de 4e et 3e, pour les 6emes et 5ems en théorie c’est possible mais j’ai peur que cela aille vite.

A voir et revoir.

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Pédagogie inversée

Dernièrement j’ai vu un reportage sur un enseignant d’histoire géographie qui faisait de la pédagogie inversée en classe.

Vient ensuite un collègue toujours d’histoire géographie qui me parle de la khan-académie qui fournit plein de vidéos pour les enseignants qui font de la pédagogie inversée…

Tout d’abord la pédagogie inversée, c’est quoi?

Comme son nom l’indique la pédagogie inversée consiste à inverser les moments pédagogiques en classe avec les moments des devoirs à la maison (en théorie ce n’est faisable qu’au secondaire puisque le travail à la maison en primaire est à priori interdit).

La découverte d’une notion se fait à la maison, tandis que les exercices se font en classe sur des rythmes individualisés.

Les explications sur les notions se fait à la maison par l’intermédiaire de vidéos mises en ligne, à l’issue parfois desquelles un questionnaire internet est donné pour vérifier ou voir si l’élève a compris ou vu la vidéo.kkLe travail en classe est plus aisé, on demande aux élèves s’ils ont compris, ceux qui n’ont pas compris se font expliquer par ceux qui ont compris et les exercices se font en autonomie. La position de l’adulte est différente, il peut juste se concentrer sur les faibles.

Sur le papier, l’idée est extrêmement séduisante puisque l’on pousse les élèves vers de l’autonomie, et pour le travail à la maison tous les élèves sont égaux.

Cependant ….

Oui cependant…

Cela suggère que tous les élèves aient internet .

Déjà dans mon collège, ce n’est pas le cas….donc je ne peux expérimenter ce projet, déjà que faire les problèmes DUDU c’est hard, je m’en sors en leur disant d’aller ponctuellement au CDI pour les revoir et noter les infos. Mais je ne peux pas leur demander d’y aller quotidiennement.

Cela accentue donc l’inégalité dans l’école de part la fracture numérique.

Donner des vidéos à voir …

Pourquoi pas! Mais on peut aussi voir une approche plus fructueuse, par exemple en partant de ce que savent les élèves, de partir des images mentales que possèdent les élèves avant d’amener les nôtres et de faire un mix de tout ça. Car partir de ce que savent les élèves est plus riche. Les ponts entre souvenirs, certitudes, acquis et nouvelles notions sont plus solides car ancrés dans l’expérience que possède l’élève.

Un boulot monumental

Déjà à faire juste deux pauvres vidéos, je me suis cassé les dents plusieurs jours sur le scénario, le montage et encore je ne suis pas pleinement satisfait du résultat, parfois j’ai l’impression d’y aller aux forceps …

Mais un ami m’a parlé de vidéos disponibles distribuées par la BNF et la khan-academy qui prône la classe inversée.

250 vidéos sont disponibles dès maintenant, 800 promises pour la fin de l’année et du niveau collège et pour seulement les maths.

J’étais ravi en entendant ça, mais quelle déception!

Les vidéos sont, certes, de bonne qualité, mais ne me correspondent pas du tout. Là où je créé de l’image mentale, ici, on lie les concepts mathématiques par des théorèmes et des démonstrations. Pour moi, c’est beaucoup trop lourd, peu pédagogique et faut le dire barbant (ce n’est que mon avis)

Je vous laisse juger par cette vidéo, sinon le reste  se passe ici.

Bien entendu, je ne jette nullement la pierre à la khan-académie.

Je soutiens ce genre d’initiative, car elle se veut garante d’un partage universel des connaissances, tout membre du libre le souhaite.

Mais dans l’enseignement comme la programmation, une barrière existe entre ceux qui créent pour leurs propres besoins et ceux qui souhaitent réutiliser les produits. Ils faut qu’ils aient les mêmes manières de « voir les choses« . Je m’explique, ici moi, j’aurais juste fait une vidéo où l’on découpe le parallélogramme en rectangle pour montrer comment se construit la formule de l’aire du parallélogramme.

De plus les signes « x » sont remplacés par des « . ».

Finalement, je pense la vidéo imbuvable pour un élève.Peut-on décemment penser qu’il va regarder la vidéo sans décrocher au bout de 4mn?

 

En fait cela suggère qu’à chaque prof, il existe une quasiment une manière unique de « voir » les mathématiques…

Je ne parle pas du vocabulaire qui parfois n’est pas adapté à certaines classes, je me vois très mal parler de triangle « isométrique », je suis sûr que je perdrais déjà du temps sur ce simple mot.

Et puis que penser des vidéos, de l’accès à la connaissance par l’internet?

L’initiative de la khan-académie est géniale, mais elle me gène un peu sur l’impact qu’elle peut avoir sur la société.

Elle porte aussi insidieusement, le message que la connaissance peut très bien passer par les vidéos et uniquement cela.

Sans rentrer dans le « les profs c’est super utile car on est les meilleurs« , je crois fermement que la position de l’adulte référent auquel on peut poser des questions, qui peut rassurer, dynamiser, recadrer est importante. Car l’enjeu de l’école n’est pas simplement d’instruire (autrement on l’appellerai l’instruction nationale) , c’est celle aussi d’éduquer, de rendre autonome, d’aider par le dialogue (que ce soit en motivant, en grondant ou en encourageant)  ou même par le simple fait d’être là, on est aussi un repère.

Malheureusement ce genre d’initiative, annihile l’image de notre métier et le recale au rang du transmetteur de savoir, on est tellement autre chose.

Et puis concevoir ses activités, pour rendre vivant un cours, pour jouer, donner des challenges, impliquer les élèves dans des travaux de groupes, des projets . Toute cette interaction sociale que l’école apporte aussi. Tant de choses qui nous différencient de ces simples vidéos….

Le concept n’est pas mauvais, mais n’en abusons pas.

En fait, je crois que le support de la vidéo est génial, se créer un stock de vidéos ludiques et explicatives en complément des cours, me paraît être une évidence.

Comme revoir un cours déjà fait, un peu à l’instar des MOOCs, vous savez ces cours qui sont filmés? Ce concept adapté à la fac, très proche de la pédagogie inversé, car les étudiants voient les cours et font des heures de TD (travaux dirigés où l’on fait des exercices).

Cependant, ici on s’adresse à des étudiants, déjà autonomes, les concepts sont pointus et on sait l’étudiant capable d’aller fouiller les informations manquantes ailleurs (à la BU, sur le net etc….) ce qu’un élève lui ne saurait faire au collège , on doit lui apprendre à le devenir.

 

Bref, l’idée est à creuser, mais ne saurait être utilisée telle quelle en maths avec les vidéos de la khan-académie.

 D’ailleurs, je compte expérimenter cette idée avec les nombres relatifs en 5e.

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Conférence de Villani sur Pointcaré

Rapidement car je n’ai pas trop le temps en ce moment.

Hblankier soir, je suis tombé sur une conférence de Cédric Villani à l’université de Lille.

La conférence est intéressante, même s’il faut attendre longtemps que Villani prenne la parole.

Si on devait résumer la conférence : des questions sur les mathématiques et le mode de pensée le tout autour de Pointcaré pour lequel on fête le centenaire de sa mort.

C’est le dernier mathématicien dit universel, (qui avait la connaissance globale des mathématiques, le seul capable de réunir des pans entiers de recherches mathématiques.)

La conférence

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Une critique assez décaclée de l’éducation nationale sur l’ascension sociale

Juste avant la rentrée qui nous arrive, je vous délivre une vidéo d’un conte décalé critiquant l’éducation nationale.

blankVoilà ce mois d’août qui se termine, j’aurai eu 2 claques, la première sur la conférence d’Étienne Chouard et les vidéos de Franck Lepage.

Cette seconde claque porte d’abord sur la culture (1ère vidéo) et comment le ministère de la culture nuit justement à la culture, le conte s’appuie sur des données historiques notamment l’histoire de Christiane Faure.

Ensuite dans la seconde vidéo, Franck Lepage, décrit la différenciation sociale au sein de l’école.

Bien entendu Franck Lepage est connu pour exagérer ses propos, mais dans la caricature délivrée, on reconnaît les mécanismes de différenciations sociales qui pose question.

Il décrit aussi d’autres systèmes éducatifs qui avait été pensé avant la création de notre chère école.

Le ton se veut humoristique, le lien entre le parapente et la progression de l’élève est intéressante.

Bref cela reste un bon moment de détente et laisse réfléchir sur la crise que connaît l’éducation nationale par rapport aux enfants ayant des difficultés.

Ce qui peut gêner est que Franck Lepage associe les élèves en pauvreté culturelle avec les « pauvres ».

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Un article sur le concept démocratie…

Oui, bien entendu c’est un article qui ne parle pas de l’éducation, mais ….

mais force est de constater une conférence de qualité, le rythme est relativement lent laissant à l’auditeur la capacité de suivre les notions citées.

Un article est apparu sur mon compte google +, j’ai regardé et j’ai vraiment apprécié, un vrai régal!

Le sujet?

Cette conférence parle du concept de démocratie historique (athénienne), de la constitution (la vraie, pas celle que l’on a…) et met en parallèle avec le monde dans lequel on vit…

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Au début, j’ai froncé les sourcils en me disant, encore un illuminé qui croit tout savoir et qui crie au complot.

Et non, ici, l’argumentation se tient avec des appuis sur de nombreux ouvrages, Etienne Chouard est quelqu’un de lucide, qui essaye de se rendre accessible et accepte toute les opinions des auditeurs.

Cette conférence fait réfléchir dans le monde auquel on vit….

A voir absolument. Attention les première minutes Mr Chouard a un peu de mal à commencer le rythme est … très lent, mais cela vaut le coup de tout voir.

Elle dure un peu plus de 3h…

Un site  reprend les idées d’Étienne Chouard de manière simplifiée : http://www.le-message.org/

La vidéo

Voici la conférence :

Etienne Chouard. Conférence de Lyon, mars 2012.
Partie I :


Partie II :


Partie III :


Partie IV :


Partie V :


Partie VI :


Partie VII :

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L’histoire de Pi

I.Une petite trouvaille sur l’Histoire de Pi.
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Les babyloniens savaient déjà 2 000 ans avant notre ère que le périmètre d’un cercle était proportionnel au diamètre. Par contre, savoir la véritable valeur de cette constante que l’on nommera plus tard « pi » pour périmètre et que l’on notera de la lettre grecque minuscule constitue une aventure mathématique.

doodle de google sur Pi

II.La vidéo

Voilà une conférence du mathématicien Jean Brette sur cette aventure dans la célèbre salle du palais de la Découverte consacrée à .

Cette vidéo est accessible aux lycéens mais aussi aux collégiens. Jean Brette montre l’ensemble des processus pour approcher  d’un point de vue historique.

Cette vidéo est intéressante à exploiter avec les collégiens pour leur montrer que les constantes en Mathématiques n’ont pas toujours été évidentes et qu’elles ne vont pas de soi. On montre aussi l’utilité de l’informatique dans la recherche en mathématiques et que les deux domaines ont besoin des uns et des autres pour exister.

Elle n’est pas utile pour acquérir les notions de programme (lycée ou collège) mais comme ouverture culturelle, cette vidéo l’est vraiment.

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