Les élèves seront donc en groupe « de niveau » ou plutôt « de besoin »… enfin .. en groupe sur lequel on aura mis un filtre ….
C’est drôle quand même, donc si on se projette ça va donner du rock ‘n roll cette affaire!
Imaginons, les groupes sont faits & les progressions communes entre collègues en place…. mais il y a tant de chapitre qui peuvent et doivent être préparé selon des activités flash pour poser quelques graines… comment créer un évènement de référence lorsqu’on n’a pas toute la classe?
spoiler : on ne peut pas.
Et paf sortie au planétarium donc il y a un groupe n’aura pas maths… On récupère quand cette heure? comment faire lors de la réintégration en classe entière ou en changement de groupe ?
spoiler : La seule solution sera d’aller plus vite au cas où… là où l’on a besoin de temps justement pour aider…
Je serai absent tel jours donc il y a un groupe n’aura pas maths… On récupère quand cette heure? Car il faut que tous les élèves soient disponibles sauf que cela n’arrive que lorsqu’ils ont maths!! et donc en manquant cette heure, comment faire lors de la réintégration en classe entière ou en changement de groupe ?
spoiler : La seule solution sera d’aller plus vite au cas où… là où l’on a besoin de temps justement
Ou un remplacement courte durée? Avec un collègue qui ne fera pas de la même façon que soit ?
Supposons qu’à la semaine près deux collègues fassent le même cours.
Les rituels ne seront pas identiques donc un élève habitué au professeur sera plus à l’aise que celui qui le découvre le professeur et la classe… Donc à chaque changement un environnement anxiogène.
spoiler : On va donc devoir s’assurer des activités flash des collègues…réduisant à néant la spontanéité dans les cours…
Il y aura donc 3 entités de classe, le groupe de maths, le groupe de français et le groupe classe. L’environnement de l’élève changera 3 fois donc 8 heures (sur 26) qui évolueront au gré des résultats. Comment se créer un environnement psycho-affectif stable avec ses camarades ?
spoiler : on ne peut pas… la réforme Blanquer avait fait du tort au lycée sur ce point … et au collège où les élèves sont plus fragiles ….
Dans un collège de 400 élèves , il y aura 8 professeurs qui ne pourront pas être professeurs principaux… où du moins l’être de manière efficace… Enfin qui le voudrait? Chez nous 7 sur les 8 professeurs le sont.
spoiler : Il y aura moins de professeurs principaux.
À 30, on ne peut aider les élèves en difficulté et comme dans tout groupe, il y a des élèves en difficulté ceux-là n’auront pas la chance d’être dans le groupe réduit. Et si on doit augmenter alors le nombre d’élèves dans le groupe des élèves en difficultés, on aura un plus grand groupe d’élèves en difficulté qui sera plus complexe à tirer vers le haut.
spoiler : On va constamment évaluer les élèves et constater leurs faiblesses au lieu de les aider sereinement.
Ce dispositif qui est sensé faire preuve de souplesse est justement ce qui va gripper l’école!
Dans l’absolu , je suis pour ! Il faudra juste que la conclusion de ce fiasco soit l’augmentation des moyens humains & matériel que l’on réclame depuis déjà trop longtemps :
Spoiler : Ce sera a faute des enseignants qui ont mal compris la réforme et qui devront travailler encore plus et qu’on paye trop à rien faire… c’est vrai qu’avec nos études on doit être sérieusement idiot au point de ne pas comprendre la réforme…
Ah oui il n’y a pas de remontée du nombre d’élèves par classe au secondaire auprès de l’OCDE!! Donc comparer notre niveau à ceux des autres , j’en ris encore ! Donc il faut bien vérifier les graphiques et sur quelles données elles reposent!
]]>Voici un petit exerciseur qui va s’étoffer en terme de questions. J’ai passé du temps à concevoir une architecture qui permette de rajouter des questions rapidement (j’ai juste à placer 4 images et le programme s’occupe de le classer et mélanger les réponses).
Pour l’instant, l’affichage est sommaire , mais l’exerciseur fonctionne en l’état.
Le programme s’adapte au téléphone portable, donne un score suivant les catégories (géométrie, nombre, variable ….)
Voici un exemple de questions :
Les évolutions que je vais implémenter :
Voici le lien pour l’utiliser !
]]>Voilà maintenant quelques mois que nous bénéficions d’ELEA dans l’académie de Nantes. Avec déploiement progressif au plan national à l’horizon 2025.
L’aventage de ce dernier : IL EST LIBRE, fini les caprices des éditeurs privés.
Il est basé sur MOODLE qui a déjà (dé)montré son efficacité sur la formation à distance, sa flexibilité, et son ouveture sur des formats libres (pour en nommer qu’un H5P.).
On est maître de notre outil, il devient un bien numérique commun. Il ne dépend plus de marchés publics dont les échéances tous les 4 ans peuvent mettre à mal (et ont mis à mal) la pérennité de certains outils et a pu créer de la lassitude auprès des collègues. Nous voilà avec un outil qui sera amené à évoluer sans rupture (faut pas oublier non plus qu’un outil numérique pour vivre à besoin d’évolution.)
Alors, oui, il va falloir se retrousser les manches pour aborder ce MOODLE by E.N, mais pour y mettre la main dans le cambouis, bah il est pas mal fichu.
Pour être honnête, quand j’ai eu la formation sur ELEA (version académie de Versailles), j’ai littéralement eu peur… Un sentiment d’avoir la tête sous l’eau et de regarder les copains (les animateurs du numérique de la DRANE de Nantes) à côté absorber les informations sans broncher…
Après un an de patouille, et surtout après avoir eu l’accès à notre ELEA (celui qui sera généralisé), j’avais un peu plus de recul sur l’intérêt…
La dernière ingénierie de formation courant janvier, ça a été le déclic (Merci Emilie Arbey, un échange surement banal pour toi, mais j’ai eu l’impression d’avoir connecté tous les fils à ce moment là.).
Bref je me sens prêt à exploiter l’outil.
Le 2e round, c’est de le tester avec mes élèves (habitués à d’autres outils que j’exploite, à vrai dire, j’hésite à attendre l’an prochain, histoire de créer des automatismes dès le début d’année. Cela ne m’empêche pas de le tester ponctuellement avec les élèves.).
Le sujet est dense, complexe (mais pas compliqué), car l’outil offre de nombreuses possibilités.
Afin de s’y retrouver je vous propose quelques tutos.
Je ressors une vieille vidéo que je trouve sympa et qui peut donner des idées d’activité sur la mesure. On peut choisir n’importe quelle unité et le rapport (qui est sans unité) sera toujours PI.
]]>On y est! La régionale de l’APMEP de normandie nous accueillera à CAEN !
Youhou, trop hâte d’y être et de retrouver des collègues motivés et motivants !
Le constat : face aux élèves bloqués dans des situations de problèmes, le procédé de questionner les élèves sur leurs démarches peut les débloquer sans pour autant les aider. En effet, on leur apporte un soutien, telle une béquille, mais on ne leur indique pas comment faire sans. Résultat notre présence auprès d’eux sera requise pour les futures tâches à prise d’initiatives.
De fait, la vrai problématique est de décomposer un problème en sous-problèmes, ainsi un élève saura une fois cela à quelle question il bloque, pourra solliciter l’enseignant en précisant son obstacle et même mieux, on peut espérer qu’il regarde dans son cours ce sur quoi il bloque.
Quand on a décomposé un problème en sous-problèmes, l’élève a déjà produit un raisonnement, il sait la démarche qu’il faut faire et même si dans ces sous questions, il ne sait plus comment faire, là le cours peut être un soutien fiable, bref, décomposer un problème en sous-problème est un pré-requis à l’autonomie de l’élève.
Mieux cette décomposition en sous-problèmes permet de constater un raisonnement que l’élève a produit, il permet donc d’évaluer en partie la compétence raisonner de l’élève.
Mais alors comment aider les élèves à décomposer le problème en sous-problème?
Tout simplement en n’y répondant pas! Mieux en le questionnant (le problème) !
Oui, en fait, ce que je propose à mes élèves c’est d’imaginer des questions sur une situation de problème. Tous les élèves peuvent se poser des questions, de la plus simple à la plus complexe. Et ce qu’il y a de bien, c’est que les questions simples sont aussi primordiales que les questions complexes. En effet les questions simples sont souvent un pré-requis pour répondre aux questions complexes, sans elles on ne peut pas.
Et cela permet aux élèves de fournir un raisonnement partiel quand il ne se pose pas toutes les bonnes questions, on peut aussi y répondre en admettant certaines données pour fournir une démonstration partielle.
Voilà un schéma correspondant à la démarche de résolution d’un problème d’ après moi.
En fait, dès que le raisonnement est mis en place, cela revient à un exercice guidé que l’on peut trouver dans des livres.
Donc comment les entraîner à ces questionnements? En l’intégrant des situations de problèmes a priori simples en activité flash et en donnant des situations de problème en vidéo (une vidéo qui suscite des questions sans pour autant donner la dite-question, j’en donnerai un exemple dans l’article)
Voici quelques situations données en activité flash :
Ici, on peut attendre quel est le périmètre de la figure? son aire? Faire réfléchir aux élèves qu’on peut résoudre des problèmes de clôtures ou de recouvrement de terrain…
Ici, on peut attendre quel est le périmètre de la figure? son aire? Faire réfléchir aux élèves qu’on peut résoudre des problèmes de clôtures ou de recouvrement de terrain… Mais, il y a un bon mais, est-ce qu’on a affaire à un rectangle? Là est l’enjeu de la question primaire : Quelle est cette figure? Peut-on faire le choix de modéliser le problème pour y répondre, en intégrant que ça en est un ?
Ici, on peut se poser les mêmes questions, et aussi celle de tout simplement
Quel est la longueur du rectangle? On peut aussi imaginer des données, si on connaît le périmètre alors calculer la longueur manquante! Mettre les élèves en posture de lien entre les questions (je lie la question du périmètre et celle du côté manquant)
J’ai pour l’instant entraîner mes élèves de 6emes sur des schémas géométriques et pas encore sur des textes mais c’est prévu…
On va s’arrêter sur cette dernière dont j’ai pu récupérer l’ensemble des questions qui ont émergées sur deux de mes classes :
Une fois ce travail fait, on peut commencer à hiérarchiser les questions, pour cela il faut classer celle auxquelles on peut répondre directement et les autres.
Donc on identifie les manques et celles qui permettent d’apporter des précisions pour répondre à d’autres!
A partir de cela on constitue la chaîne de résolution des questions si elles existent.(désolé pas de photos)
La question est, est-ce que ce dispositif permet de travailler la résolution de problème concrètement?
Oui et ça m’a bluffé avec une classe qui bloquait lors de la démarche individuelle car les élèves ne s’étaient pas mis en posture de questionnement mais de résolution, la question de l’exercice les a bloqué dans la démarche de résolution, ils voulaient répondre à la grande question avant tout.
J’ai demandé aux élèves de poser des questions…et magie!
II. Le dispositif sur une tâche complexe.
Voici les questions qu’ils se sont posés !
Et la dernière question a émergé quand un élève a dit s’il y avait pas de rivière ce serait plus simple de poser une question !
Ici ce qu’il y a d’intéressant, c’est la reformulation de la question passant par un mathématisation (le point équidistant de A et B), la question pragmatique : la rivière continue-t-elle? (on peut sous-entendre de solutions non visible si ça continue) Le remplacement de la rivière par une droite (je n’ai pas osé rebondir et les faire travailler le cas d’une rivière droite perpendiculaire à [AB])
En tout cas on voit l’enchaînement :
Les autres sont des questions auxquelles on peut répondre (sauf les pas), mais qui ne répondent pas à l’énoncé.
Pour le second problème, ça a été un peu coinçant, mais les élèves ont retenu un truc!
Leurs questions étaient de l’ordre du calcul (périmètre rayon diamètre) et non de la recherche de lieu de points, en somme des îlots inutiles dans la démarche de résolution, mais des questions qu’on est en droit de se poser!
J’ai donc proposé la question, si le point centre était connu il serait où par rapport à des points du cercle?
J’ai donc repris un conseil à garder , on peut partir de la question en la supposant résolue et en analysant les caractéristique de ce que l’on cherche pour le trouver.
Cela a permis aux élèves de croire au dispositif, il faut s’entraîner à ce poser les bonnes questions
Ces démarches de questionnement marchent encore mieux sur certaines vidéos , celles sans question (situation de problème) et celle sans données (problème à partir d’estimation).
J’ai donc repris un exercice de Dan Meyer sur le super escalier.
Ici, l’absence de questions permet plus facilement l’émergence des questions.
Et d’autres vidéos, où la question est donnée mais il n’y a aucune donnée!
Là, les questions peuvent émerger notamment sur les données manquantes et y répondre par des choix éclairés !
]]>Voilà un projet d’animation reprise à partir des dessins que je faisais en classe (hormis les « coucous,chuis là » qu’il m’arrive de rajouter sur les bonhommes pour égayer les ), je reprends l’écriture en décomposition décimale pour faire émerger la notion de valeur approchée.
Comprendre et faire émerger la « méthode » consistant à regarder le chiffre » d’après » pour voir quelle valeur est la plus proche… Car cette méthode parfois lâchée auprès des élèves comme cela à ses limites.
Donc je passe souvent par la représentation d’un bonhomme qui fait des pas pour approcher la valeur attendue. Par exemple pour 123,23, le bonhomme va commencer par faire des pas de 100 (un seul), puis 2 pas de 10 … (on devine ainsi la décomposition décimale).
L’idée que les élèves puissent s’imaginer avancer pas à pas, revenir à une sorte d’approche par la proprioception.
Mais quand il a fini de faire des pas de 1, on peut se poser la question s’il est plus proche de 120 (où il était arrivé en faisait des pas de 10) ou de 130 (s’il avait continué) ainsi on peut décider quelle valeur est la plus proche à la dizaine près. (balayant au passage que pour les valeurs approchées la précision n’est pas forcément à l’unité, au dixième près etc.)
Rien ne vaut une petite vidéo en action.
Voici le lien pour accéder à l’animation (c’est la première version).
]]>MathALEA peut s’utiliser directement depuis le site.
On peut sélectionner les exercices dans un menu déroulant (classés par niveau et par notion) et générer un PDF.
Cela reste propre, on a la feuille d’exercices et le corrigé (un peu à l’image d’un autre site qui mériterait également un article : chingmath.fr.
Cela reste assez simple d’utilisation, rapide dans l’exécution, le défaut, on exploite à peine 10% de ce qui fait la force de MathALEA.
un petit exemple qui m’a pris 10 secondes (3 clics).
La compilation est en béta actuellement, et curieusement, car je ne trouve pas d’erreur, peut-être que certaines mises en page sont mal optimisées. Si jamais vous trouvez des problèmes pour la génération de pdf, faites les remonter, l’équipe est réactive (même s’ils sont peu nombreux pour gérer cet énorme et colossale site).
On peut également intégrer des vidéos et ressources d’autres sites, on a aussi un géogébra-like avec check de figures que je trouve assez ingénieux et efficace.
on peut générer un accès élève (type page élève).
une seule interrogation est sur la sauvegarde et l’accessibilité à postériori des résultats élèves, je méconnais car j’ai directement utilisé MathALEA avec CAPYTALE.
C’est donc tout naturellement que nous allons nous intéresser à ce binôme
CAPYTALE est développée par une équipe de profs soutenu par l’académie de Paris (et ce service se veut pérenne, un bien numérique !).
Il est disponible ici (pour les sans ENT)
C’est une plateforme qui permet de créer et diffuser des activités numériques (cf dessous).
Pour n’en citer quelques-unes :
Codabloc (Scratch-like), géogébra, Micro-bit, MathALEA, Bloc Python…
Une fois l’activité créée, les élèves peuvent la faire (à l’aide d’un code), et rendre leurs travaux. L’enseignant le cas échéant peut corriger et y mettre une observation.
J’utilise pour ma part CAPYTALE pour :
CAPYTALE ne se résume pas qu’à mon utilisation, je pense qu’il faut s’y pencher sérieusement, car le potentiel est grand, notamment sur des activités Géogébra à faire.
La bibliothèque (partages d’activités entre profs) grandit de jour en jour mettant l’accent sur le partage (à l’heure où j’écris ces lignes : 4453 activités partagées gratuitement)
De nombreux ENT intègrent nativement CAPYTALE. Pour les académies ou EPLE qui n’en auraient pas, pas de panique, CAPYTALE peut s’utiliser sans ENT (cela reste surement plus laborieux avec la création de comptes élèves etc…).
Je me disperse, revenons sur ce qui nous préoccupe : MATHALEA + CAPYTALE
Vous pouvez créer des activités MATHALEA, cela permet de diffuser auprès de vos élèves des séries d’exercices avec feed-back instantané pour qu’il s’entrainent ou pour les évaluer.
Je n’ai encore exploiter toute la richesse des activités disponibles.
Un détail qui m’a beaucoup plus, les élèves ont accès à la même activité, mais avec le côté aléatoire, ils n’ont pas tout à fait les mêmes valeurs : pas de triche en salle multimédia. et des copies que l’on peut consulter
On peut leurs mettre des appréciation et une évaluation (les points sont automatiques (j’évalue des compétences.)
L’export des résultats en CSV est disponible, il me semble que cela est jouable de pouvoir importer des notes par CSV pour PRONOTE (je ne peux pas tester car nous évaluons des compétences et non de manière sommative.)
Après l’avoir testé, j’y trouve une limite (qui n’est pas rédhibitoire), on ne peut que proposer des exercices ou des activités uniques, on ne peut adjoindre des ressources (cours, vidéos explicatives si l’élève est en difficulté, bref je commence à réfléchir sur des modalités à construire quelque chose qui pourrait encapsuler des activités MathALEA dans un « truc » qui pourrait être plus complet.
Hasard du calendrier, l’Académie de Nantes est co-pilote pour le service ELEA qui pourrait répondre à mon besoin.
ELEA c’est un fork de Moodle disponible initialement sur l’Académie de Versailles et qui va être déployé au plan national.
Il s’agit pour résumer (c’est simpliste mais c’est pour vous donner une idée) d’une plateforme où l’on peut créer des parcours pour les élèves incluant ressources (diverses et variées, allant du H5P passant par Géogébra, des vidéos, des fichiers, du PDF iframe du texte, des images etc…) et des activités (Test appareillement, H5P1, Quizz, devoir ave remise en ligne, intégration de Learning Apps, etc…).
Tout y est paramétrable (accès à certaines étapes en fonction des résultats, différenciation, classe inversée (Sara si tu me lis, je dirai moment inversé).
Là vous vous dites, ok, mais MathALEA dans tout ça?
Je suis parti sur la mise en place dans une séance de renforcement : un parcours avec rappel de la leçon et vidéo exemple (Mon frère en a quelques une de bien, sinon un gros contributeur Yvan MONKA.). Une fois effectué, l’élève s’entraine sur l’exerciseur d’Arnaud puis il peut effectuer le TEST grâce à MathALEA sur les mêmes savoir-faire. Et pour les élèves qui vont vite et loin, on rajoute quelques activités (ou annales de Brevet s’ils sont en 3e).
Le point positif, ça va vite à créer car le contenu, on l’a déjà, et à créer c’est facile(après avoir chopé le coup de main évidement. Et cerise sur le gâteau, on garde les traces élèves en ligne.
Bah, y a pas de secret, faut essayer. Ma maigre contribution : deux tutos le premier pour MathALEA et CAPYTALE et le second pour ELEA et MathALEA
Certaines académies ou EPLE n’ont pas d’ENT avec ELEA, celui-ci va être diffusé au niveau national dans les années à venir (je n’ai plus le calendrier en tête), CAPYTALE peut répondre à vos besoin, car celui-ci est accessible sans ENT.
Les trois dispositifs (MathALEA, CAPYTALE et ELEA ne dépendent pas de développements d’éditeurs privés, c’est du 100% PUBLIC, c’est le résultat d’un engagement de certains profs qui ont pris du temps (et en prennent toujours). La diffusion massive d’ELEA initialement issue de l’Académie de Versailles par la DNE, celle de CPAYTALE par l’Académie de Paris et MathALEA par le groupe COOPMATHS (que j’ai eu la chance de croiser avec Arnaud) qui bossent dur pour partager une plateforme de qualité, et ils ne se reposent pas sur leurs lauriers.
Aux détracteurs et à moi-même qui m’interroge en tant que parent sur le « tout numérique », si si, même en tant qu’animateur au numérique, on n’est pas voué à la cause du numérique, on le pense, le réfléchit afin qu’il soit une réelle plus-value et non du gadget geek 2.0.
ELEA n’est pas une REVOLUTION mais bien une EVOLUTION de notre manière de rendre accessible du contenu. Le gros se fait toujours en classe, IRL comme disent nos élèves, car un prof c’est des interactions, c’est une expérience avec des élèves, c’est de la passion de notre discipline que l’on tente de transmettre pour éclairer nos élèves afin qu’ils deviennent citoyens faisant société !
Je ne prône pas le tout ELEA ou le tout CAPYTALE ou le TOUT MathALEA, mais ces outils rendent possibles des scénario qui ne l’étaient pas avant, tout simplement.
Je vous dirai juste de tester, tout doucement puis rester à l’affut des nouveautés.
J’ai vu ce matin une vidéo rigolote sur une machine électromécanique qui n’apprécie pas vraiment la division de 1 par 0 !
J’ai récupéré la vidéo du compte twitter ci-dessous:
Je me suis permis d’y ajouter quelques commentaires pour expliquer ce qu’il se passe.
Voici une petite animation que j’ai pu tester avec mes 6e (pas les deux, la 2e , je suis parti sur de l’extérieur en live)
L’idée de cette animation est de pouvoir asseoir visuellement les caractéristiques de la médiatrice en partant de l’énigme soulevée par la vidéo issue du film le Boulet (j’en parlais il y a longtemps : https://mathix.org/linux/archives/11925 ).
Pour rappel, la vidéo est là :
et voici l’animation qui va avec :
https://www.mathix.org/distance_lieu/
Quelques images :
Un clic gauche permet de tracer des points qui sont soit verts soit rouges en fonction de s’ils sont proches de Bakel ou Touba.
On peut ainsi voir la démarcation qui est la médiatrice du segment. On peut aussi faire apparaître le segment.
Je me suis marré à mettre une poule qui parle en fonction de sa position.
Rhô que je suis content!!!
Je viens de recevoir un mail d’Antoine Couton (professeur de maths) qui m’a fait part d’une belle erreur sur le journal vidéo de la chaîne HugoDécrypte. Alors d’abord, je ne remets pas en cause la qualité du travail fait et sur la multitude de vidéos des erreurs sont toujours possibles, France 2 M6 TF1 n’échappent pas à la règle!
Le sujet est par contre pas évident en classe à présenter, il ne s’agit pas de négliger cette information qui reste grave!
Du point de vue didactique, l’erreur est flagrante à voir et comme on a les chiffres, on peut naturellement calculer ce pourcentage d’augmentation!
A destination des élèves du cycle 4 (voir même 3, car juste pour voir l’erreur du point de vue estimation!)
Merci Antoine !!
]]>Force est de constater que c’est un écueil présent chez nos élèves, ils ne savent pas arrondir correctement.
J’ai donc concocté un petit exerciseur qu’on peut utiliser en autonomie ou en projection avec la classe pour ré-expliquer ce que c’est arrondir.
L’exerciseur se présente avec l’affichage d’une calculatrice et un résultat trouvé, la consigne nous indique la précision de l’arrondi.
C’est donc l’utilisation de base.
J’ai ensuite ajouté un bouton « montrer l’encadrement« , on peut cliquer plusieurs fois dessus afin d’afficher petit à petit une représentation complète d’un axe gradué pour pouvoir trancher.
Pour y accéder :
]]>Je suis en pleine réflexion sur la compétence chercher, c’est d’ailleurs une proposition de travail pour le labo que nous allons soumettre à l’équipe.
Le constat vécu dans nos classes est l’inaction (ou plutôt l’inaction subie) de certains élèves face à une tâche complexe, plusieurs obstacles coexistent et on peut avoir tendance à ne se restreindre qu’à cela :
En fait, ici en réaction, on va devoir travailler sur la recherche de données et la compréhension de la question. Pour cela en fonction des problèmes, on va faire progresser les élèves dans la représentation mathématique du problème (modélisation) sur laquelle ensuite on va placer les données.
Par exemple, voici ce que j’avais obtenu de la part de mes élèves sur un problème d’optimisation d’une zone de baignade. (on a travaillé sur les données et la question reformulée, puis on a schématisé)
Ce travail est intéressant et permet vraiment une communication du raisonnement. (on travaille donc aussi la compétence modéliser & communiquer).
A cela s’ajoute un autre obstacle , bien connu, celui de « l’échec », ou plutôt du sentiment d’échec de l’élève derrière une simple phrase : « je ne sais pas quoi faire ».
L’élève se place donc dans la posture du ‘J’ai cherché et je n’ai pas trouvé‘. En effet, il s’est forcément posé des questions!
Si on se réfère à la questiologie, il suffirait de lui demander :
Quelles hypothèses as-tu fait pour tenter de résoudre le problème qui t’a amené à dire que ce n’était pas bon et qu’il n’y a rien d’autres ?
L’idée à travers cette longue question, est de faire réfléchir l’élève sur sa démarche et l’expliciter. En somme, on questionne l’élève ! L’élève doit apprendre à se questionner soi-même (littéralement c’est la signification de réfléchir, comme dans un miroir, on questionne l’autre qui est soi-même).
Le travail autour de la narration de recherche est donc un levier important pour :
En somme, cela permet de montrer que l’élève sait chercher. (les vrai chercheurs ne trouve pas, sinon ce sont des inventeurs, et toc!)
On peut également travailler la narration de recherche à travers les oraux, c’est un parti pris à avoir auprès des élèves (j’en parlerai lors d’un autre article sur une présentation de l’expérimentation du labo). A l’oral l’élève peut plus facilement (ou pas) présenter ce qu’il a tenté de faire.
Il existe aussi un autre levier, plus discret qui permet le découpage en sous-problèmes simples.
C’est ce que j’appellerai l’art de questionner le problème. (et non plus l’élève)
Et c’est là que rentre en jeu, les situations de problèmes, vous savez les problèmes qui n’ont pas de question! A travers cet exercice, on demande aux élèves de créer la question qu’on pourrait se poser.
Cette liberté qui peut être perturbante, permet de jalonner le raisonnement.
Je m’explique avec quelques exemples :
Voici des supports sur lesquels on peut demander aux élèves en activité flash : quelle question pourrait-on se poser ?
Ici, évidemment,la question du périmètre et de l’aire émergera, toutes les données y sont !
Là, plus délicat, les questions peuvent émerger,mais un garde fou à poser, on ne sait pas si c’est un rectangle, donc On a une question dite intermédiaire, « si c’est un rectangle , alors quel est le périmètre de la figure? » . vous voyez sans pour autant qu’on ait toutes les informations, on peut et doit s’autoriser à se poser la question.
Là on pourrait se demander quel périmètre ou aire, mais aussi quelle longueur doit-on avoir pour que les deux parties aient le même périmètre , aire etc… ici, le nombre de questions est très grand.
Et là, quelle longueur on pourrait calculer si on connaissait …
Où, plus simple, quel théorème on peut utiliser?
Je pense que faire ce genre d’exercices en activité flash, peut permettre aux élèves de s’habituer à questionner la situation de problème.
Et puis on peut aller un peu plus loin sur des situations de problèmes.
Je vais choisir par exemple un problème de Dan Meyer que j’ai traité avec mes élèves :
Il a fallu questionner le problème puisqu’il n’y avait pas de questions et vous allez voir qu’on a de tout et ça a libéré en quelque sorte le questionnement le fait de ne pas avoir de question :
Voici en classe dialoguée ce qu’on a obtenu (avec une question non écrite : Pourquoi il court comme ça? Recalée car non mathématique)
Vous avez vu ? Mes 6eme on même questionné la distance parcourue alors que rien ne s’y prête en terme de données !
Voilà, où en est ma réflexion, il me tarde de décanter tout ça, plus proprement, mais de jeter ça par écrit, ça fait du bien!
]]>Voici la 5e version (qui a donc très rapidement évolué depuis samedi)
J’ai grossi le quadrillage pour l’impression.
C’est donc toujours à la même adresse !
]]>Après un contrôle un peu compliqué je me suis mis en tête de faire un exerciseur couplé à un générateur d’exercices sur des transformations sur un quadrillage.
Je suis plutôt content du résultat surtout pour les homothéties (qui était ma volonté première).
L’exerciseur propose des situations sur un quadrillage et on doit dessiner le rectangle image.
Il nous indique quand on a tort.
et quand on a raison :
Et puis si on en a marre on peut demander la solution.
Si on veut un format papier, on peut également générer une feuille avec 4 situations générées aléatoirement sur le thème voulu (homothétie, symétrie centrale ou rotation) avec en 2e page la correction (dans mon idée j’imagine en recto-exo verso-corrigé).
Voici un pdf généré avec le programme sur l’homothétie :
Le programme est disponible là : https://www.mathix.org/transformation/
]]>Voilà je vous propose une petite erreur dénichée par Benjamin Montreuil de l’académie de Marseille (un habitué du blog et il me remonte souvent des erreurs !! ) ! Il m’a contacté par mail pour m’indiquer l’erreur et bigre elle est discrète, il faut être attentif ! L’erreur est chouette car c’est une erreur d’estimation, idéal pour travailler les ordres de grandeurs et voir la cohérence des résultats, vous l’aurez compris cette vidéo peut permettre de travailler l’esprit critique…
200 places de camions pour 230m² de terrain ….
L’extrait est là ! Merci Benjamin !!
]]>Bon et bien le number-stick, fonctionne carrément bien avec un support vidéoprojeté, on peut y inscrire les stratégie d’élèves et ça c’est top, et surtout le vrai plus pour moi, c’est le transfert possible vers la proportionnalité (linéarité selon les colonnes), oui c’est bien un tableau de proportionnalité, le coefficient n’est autre que le nombre correspondant à la table de multiplication.
Voilà 3 exemples.
Dans le dernier, je demandais les stratégies qui permettent le moins de retenues dans les calculs! J’ai aussi adoré le +20-2 pour ajouter 18 ! Tout est sorti des élèves et en plus des élèves peut habitués à parler ont pu s’exprimer, c’est devenu un exercice accessible et un jeu d’esprit. Bref, je vais ritualiser cela à raison d’une fois par semaine au moins quelques temps.
J’ai choisi pour les deux premiers de donner le 16×5 pour voir comment les élèves s’en saisissaient, puis pour la table de 18 comme on avait identifié les cases « simples »,( 0,1,10 et 5) il n’y avait plus besoin.
J’ai amélioré l’application en donnant la possibilité de prolonger les tables au delà de 10!
Et là, on peut aisément demander … 28×12! En axant sur un choix de table plutôt que l’autre. (ici on peut forcer le 12×30 – 12×2)
Mais si on souhaite 28×12=28×10+28×2….
C’est toujours là : https://mathix.org/number-stick/
]]>En pleine réflexion sur les tables de multiplications pour les savoirs fondamentaux, je me suis mis en tête de ritualiser sur quelques séances avec mes élèves le number-stick (ou bâton à calcul).
L’idée à travers cette activité est de manipuler les propriétés opératoires de la multiplication pour deviner/retrouver des tables comme par exemple celle de 12 ou 15.
J’ai décidé d’en faire une version propre à vidéoprojeter.
On clique dessus pour faire apparaître le résultat.
Il existe plusieurs formes de ce bâton, une autre se rapproche plus d’une droite graduée, la mienne est plus issue d’un tableau de proportionnalité…
Comment imaginer une session ?
On fait deviner 3 cases simples (0, 1 et 10) :
Ensuite, on a des choix qui ne dépendront que des élèves :
L’idée est de jouer avec ses propriétés, par contre elle ne permet pas de les apprendre réellement,mais de trouver quelques stratégies pour retrouver quelques produits non connus ou inaccessibles en terme de connaissances (je ne connais pas la table de 15 par exemple ! ).
La vidéoprojection permettra d’écrire autour du tableau les stratégies des élèves.
Cette idée vient du blog de Claire Lommé.
Le programme est disponible là : https://www.mathix.org/number-stick/index.html
]]>Bon, j’ai rapidement codé un petit simulateur de règle à calculer pour montrer comment on multipliait rapidement il y a un peu plus d’un demi-siècle.
L’idée sur laquelle je vais créer une parenthèse historique sur les fonctions, expliquer que l’outil des fonction a permis l’émergence de tableau de valeurs permettant la simplification de calculs !
Partir de la création du logarithme au XVII e siècle, durant cette fin du moyen-âge, on entre dans une phase de nécessité de simplifier les calculs (100 ans plus tard, STEVIN créera une proto-écriture décimale voir même scientifique qui donnera naissance à l’écriture décimale qui elle-même provoquera la nécessité de revoir les systèmes des poids et mesures,rien que ça!!)
La problématique derrière la création du logarithme ou plutôt de la fonction logarithme c’était de trouver un moyen de transformer une multiplication (complexe à faire à la main pour des grands nombres, ou en tout cas sources d’erreurs) en une addition. (Bürgi et Neper seront deux mathématiciens acteurs dans cette transformation, oui pour les plus rigoureux, une solution à base de trigonométrie existait mais se révélait complexe)
On part donc d’un constat on souhaite que : f(a×b)=f(a)+f(b)
Et via un tableau de valeurs on passe du monde de la multiplication (suite géométrique pour les plus rigoureux) vers l’addition (suite arithmétique) et on revient en arrière après le résultat.
Voici une création d’une fonction qui pourrait marcher :
Comme on a f(1×1)=f(1)+f(1) et f(1×1)=f(1) donc f(1)+f(1)=f(1) donc f(1)=0
f(a^b)=f(a×a×a×a..×a)=f(a)+f(a)+f(a)+f(a)+…f(a)+f(a)=b×f(a)
f(1)=f(b×1/b)=f(b)+f(1/b)=0 donc f(1/b)=-f(b)
f(4)=f(2×2)=f(2)+f(2)=2×f(2)
Si on pose f(2)=1, alors f(4)=2 (en fait là, on créé la fonction log2 )
f(6)=f(3×2)=f(3)+f(2)=f(3)+1
Ça c’est ce qu’on peut faire remarquer à des élèves de 3eme….
Avec cette table :
Nombres dont on veut le produit | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |
Résultat à ajouter et rechercher le résultat dans cette ligne | 0 | 1 | 2 | 3 |
ici, si je veut multiplier 2 et 4, j’ajoute leurs images, 1 et 2 qui donne 3, en recherchant 3, j’obtiens 8
2×4 = 8
Doubler un nombre revient juste… à ajouter 1!
Quadrupler un nombre revient juste… à ajouter 2!
on a commencé à créer la table de log de 2!
On en vient à présenter rapidement la tables de logarithmes !
et … les règles à calculer!
C’est là qu’intervient ma règle à calculer (alors j’en ai des vraies en bois, et même deux circulaires!
Mais pour expliquer le fonctionnement, rien de mieux qu’un simulateur! Alors là je n’ai mis que la partie en rapport avec la multiplication ou la division, j’ai ôté les racines carrés ou le calcul de circonférence d’un cercle! (d’ailleurs c’est drôle mais la formule est indiquée sur la règle chez moi)
]]>Voici une petit erreur déniché par un collègue de mathématiques super chouette Eric ELTER (vous savez mathaléa !! Il fait partie de l’équipe! C’est un bosseur hors pair et un gros relecteur).
Bref, il a déniché une petit erreur pour les 6eme voir cycle 3 sur les angles.
Bon l’erreur est rigolote, un prétexte pour le lien de tour complet et angle.
Merci Eric!
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