L’histoire de Pythagore….

Toujours dans la quête de documentaire, j’ai découvert un véritable bijou!

Voici un documentaire sur Pythagore. Le documentaire est riche en informations, et très accessible!

Ce documentaire convient parfaitement à un public adolescent, nos chers élèves!

I. Descriptif

La vidéo est découpée en 3 parties :

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Dans la première partie, on se place dans le contexte historique, on découvre quand et où a vécu Pythagore. Ce passage n’est pas lourd à suivre et est très succinct. Super!

Ensuite vient la démonstration, on définit ce qu’est une démonstration. On décrit celle du théorème de Pythagore  point par point, d’abord celle de la technique du puzzle puis celle d’Euclide. C’est donc un parfait exemple qu’il y a plusieurs possibilité de démontrer un théorème.

 

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Enfin on termine par l’insuffisance des nombres rationnels pour décrire l’ensemble des réels.

La vidéo possède un menu qui s’apparente à un sommaire qui permet d’aller directement à ce que l’on souhaite.

« Je suis épaté par la qualité de ce documentaire. »

À voir et à montrer absolument!

Il s’inscrit parfaitement dans une progression scolaire d’un élève de 4eme, idéal pour une séance culturelle.

Ce documentaire met en avant :

  • Ce qu’est une démonstration
  • Qu’il peut exister plusieurs démonstrations, (pas d’uniques solutions pour montrer quelque chose)
  • Qui est Pythagore
  • Que sont les nombres rationnels et qu’ils ne décrivent pas les réels.

 

II.Vidéo

Leur imbrication de la vidéo sur mon site peut ne pas marcher ne marche pas , voici le lien vers la représentation :

ici ou ICI

 Source : CED : http://canal-educatif.fr/

 

A propos de l'auteur : blank

Enseignant de mathématiques : collège Belle-vue de Loué Membre de l'équipe du "Rallye mathématique de la Sarthe" blog : mathix.org

a écrit 1113 articles sur mathix.org.

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2 commentaires

  1. Bonjour,
    Permettez quelques mots au sujet de Pythagore. Merci.
    LA LÉGENDE DE PYTHAGORE.
    Les fables inventées sur la prétendue vie d’un homme appelé Pythagore n’ont aucune réalité.
    Ernest Havet dit : « Rien de plus connu que ce nom, rien de moins connu que l’homme lui-même » (Le Christianisme, t. I, p. 30).
    Et ailleurs (p. 28), il dit : « Je ne considère Thalès, Pythagore, que comme des noms représentatifs d’un système scientifique. » Ce qui n’empêche que les auteurs classiques modernes feront de Pythagore un personnage historique et lui inventeront une biographie.
    Voici ce qu’on enseigne à la jeunesse crédule :
    « Pythagore, né à Samos (569-470), était fils de Mnésarque ; il fit un long séjour en Egypte et à Babylone, où il fut instruit par un mage célèbre que l’on croit être Zoroastre lui-même (lequel n’a jamais existé). Puis il revint dans la Grande Grèce où il fonda une Ecole à Crotone. »
    Tout cela est du roman édifié à la gloire de l’homme pour enfoncer dans l’esprit de la jeunesse le masculinisme moderne.
    Nous trouvons encore, parmi les faits historiques, une petite aventure qui a pour but de masculiniser le nom des Pythies en en faisant un homme. On nous dit que Pythias fut condamné à mort par Denys le Tyran ; que Damon de Syracuse se porta caution du retour de son ami Pythias qui, étant condamné à mort, avait demandé à s’absenter. Pythias revint au jour marqué et Denys lui fit grâce.
    Vers la fin du IIIème siècle (avant notre ère), un auteur appelé Hermippe écrivit une vie de Pythagore, dans laquelle il dit que celui-ci avait emprunté aux Juifs et aux Thraces une partie de sa doctrine, mais que, comme il n’a pas laissé d’écrits, on ne sait rien de précis sur l’enseignement donné en son nom ; on sait seulement qu’on mettait complaisamment sur son compte tout ce qui se rapprochait des idées orientales.
    Il est bien évident qu’on s’est servi du prestige qui s’attachait encore à ce nom pour faire admettre les idées que les masculinistes voulaient imposer, à une époque où les femmes n’avaient plus assez de liberté pour protester. C’est ainsi que, à côté des idées féminines que nous avons trouvées dans les Vers dorés, nous trouvons dans la légende de Pythagore des idées franchement masculines ; il y a donc eu un mélange, par la suite, de deux opinions ou de deux versions touchant le célèbre Collège.
    Ces idées masculines sont, d’abord, la Métempsycose, qui tient du surnaturel. Le Pythagore masculin admettait plusieurs existences successives. Il disait que la plupart des hommes perdent, en revenant à la vie, le souvenir de ces existences, mais que lui devait à une faveur des dieux de s’en ressouvenir.
    Le personnage qui prétendait ainsi se placer en dehors de la Nature, n’est arrivé qu’à se placer en dehors de la raison, car on le montre faisant des miracles, ayant recours à des charmes et à des incantations, propageant des idées de mortification, la confession auriculaire, et prêchant la vie monacale et hermétique. Il prétendait qu’il savait se faire écouter des bêtes, et un jour, dit-on, il arrêta le vol d’un aigle par sa seule volonté.
    Jamblique, qui a écrit son histoire (Vita Pythagorae), raconte (cap. 28) qu’il aimait se promener sur les bords du fleuve Nessus et lui récitait ses Vers dorés avec tant de charme, que le fleuve, enchanté, lui répondit, en présence même des disciples du philosophe : Salut, Pythagore ! Jamblique assure que ces paroles étaient très distinctement entendues.
    Or, comme le miracle n’existe pas et que ceux qui prétendent en faire sont toujours des esprits mal équilibrés, en même temps que des orgueilleux, nous devons conclure de tout ceci que des hommes inférieurs, après avoir persécuté les Pythagoriciennes, voulurent mettre à l’avoir de leur sexe la renommée qui avait consacré la célèbre Ecole de Crotone, et c’est ainsi qu’on mit à la gloire d’un personnage imaginaire tout ce qui avait été produit dans le Collège sacré des Pythies.
    Bacon, dans son Novum Organum (Aph. 65 et 71), dit de Pythagore que c’était un homme fantasque et superstitieux. En effet, s’il avait existé, tel que Jamblique nous le montre, il n’aurait été qu’un déséquilibré.
    Ce qui trahit toujours les hommes quand ils imaginent des substitutions de sexes, c’est que, sans le vouloir et même sans le savoir, ils introduisent toujours la psychologie masculine dans leurs récits, et surtout dans leur morale, qui est en opposition avec la morale féminine.
    C’est ainsi qu’ils vont mettre le mariage dans cette histoire alors que nous savons que les Pythagoriciennes s’opposaient formellement à l’introduction en Grèce de cette nouvelle institution. Ceux qui écrivirent la biographie de Pythagore, après que le mariage eut triomphé, nous disent que Théano était la femme, ou la fille, de ce personnage, et ils ajoutent qu’elle était sa disciple ardente ; mais comme on voulait aussi affirmer la morale masculine, on ajoutera qu’il l’avait vouée aux dieux par un voeu de virginité perpétuelle.
    C’est ainsi qu’on parodie l’enseignement des Prêtresses ! On disait que, dans un excès d’enthousiasme et s’étant livré à un zèle aveugle et véhément, il traitait fort durement ses disciples et reprenait, en général, les hommes de leurs vices avec beaucoup d’aigreur ; et on ajoute : « Il arriva qu’un jour un jeune homme dont il avait dévoilé les défauts en public, et qu’il avait outragé par des reproches très amers, en conçut un tel désespoir qu’il se tua. Le philosophe ne vit pas ce malheur, dont il était cause, sans un violent chagrin : il rentra en lui-même et fit, sur cet accident, des réflexions qui lui servirent le reste de sa vie. »
    Or ce ne sont pas les hommes qui ont, d’ordinaire, cette véhémence contre les vices de l’homme, ce sont les femmes !
    Cordialement.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/la-grece-antique.html

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