Catégorie : vie d’enseignant

Le prix Serge Hocquenghem 2023

Bonjour à tous !

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Des entrelacs de Christian Mercat lors du salon de Rognac

Il faut qu’on vous raconte ! Cette année nous sommes allés aux Journées Nationales de l’APMEP de Rennes, alors que normalement cette année on avait décidé de faire une pause. (ça ne nous empêchera pas d’y aller l’année prochaine, on aura de quoi revoir Olivier Longuet ou Claire Lommé puisque cela s’organise dans leur fief ! )

Mais ce n’était pas sans compter sur Christian Mercat (qu’on avait eu l’occasion de croiser lors d’un salon à Rognac, quelqu’un de discret mais efficace et direct.) qui nous a envoyé un mail nous indiquant qu’on allait recevoir un prix cette année au moment des journées nationales de l’APMEP.

Whayou ? !

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Une très belle surprise à laquelle on ne s’attendait pas du tout.

Donc ayant une bonne raison pour convaincre nos compagnes respectives de mordre un peu dans les vacances, on y est allé lundi et mardi. (La réception du prix se faisant avant la conférence de clôture de l’APMEP).

Ça d’ailleurs été une nouvelle fois, de belles découvertes avec entre autres un atelier sur baguenodier (Merci Lisa Rougetet) & une conférence d’une très grande qualité sur les télescopes spatiaux par Lucie Leboulleux, une chercheuse avec de grands talents de vulgarisatrice scientifique (en plus elle a fait ses études à Nantes comme nous 😉 )

Mais alors c’est quoi le prix ?

C’est le prix Serge Hocquenghem, Serge H. était le créateur du logiciel Géoplan-Géospace, un géogébra avant géogebra.

Le site de cette organisation qui délivre ce prix : http://psh.aid-creem.org/

A quel moment on reçoit ce prix ?

Là, je reprends donc ce qu’indique le site :

En récompensant une fois chaque deux ans le travail de ceux qui, dans l’enseignement scientifique, du secondaire à l’université, ou dans la vulgarisation scientifique, développent des outils de qualité et expérimentent des usages innovants et pertinents d’outils existants, le Prix Serge Hocquenghem vise, pour le bénéfice de tous les acteurs de la communauté éducative :

  • à contribuer à ce que l’enseignement mathématique, et plus généralement scientifique, maîtrise mieux la révolution numérique qui bouscule les pédagogies traditionnelles ;
  • à consolider, prolonger et diffuser le développement d’outils prometteurs ;
  • à promouvoir et disséminer des usages d’outils insuffisamment connus et pratiqués.

Cette année, on partage ce prix avec le collectif Coopmaths, vous savez ? Mathaléa !

Le collectif décisionnaire pour juger qui recevra le prix est composé de tous ceux qui ont été lauréats du prix et également :

  • Sylvie Alayrangues (Université de Poitiers, Société Informatique de France)
  • Aurélien Alvarez (École Normale Supérieure de Lyon)
  • Emmanuel Beffara (Université de Grenoble, IREM de Grenoble)
  • Arnaud Chéritat (Université Paul Sabatier, Institut de Mathématiques de Toulouse)
  • Christian Mercat (AID, IREM de Lyon)
  • Dominique Tournès (SPHERE, IREM de la Réunion)
  • Cédric Villani (Université Claude Bernard Lyon 1)

Parmi les récipiendaires du prix, on trouve des noms supers prestigieux !

  • 2014 : Éric Hakenholz (Carmetal)
  • 2016 : Mathieu Blossier (Gégeobra 3D) et  Didier Roy
  • 2018 : Marie Duflot (Pixees)
  • 2021 : Christophe Auclair (applications) & Sébastien Cogez (Carte mentale)
  • 2023 : Coopmath (Math’Aléa) et les Dudu  (Mathix.org)
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On a pu rencontrer Stéphane Guyon et Eric Elter (les deux collègues qui représentaient le collectif Coopmaths), deux collègues avec qui j’échange régulièrement (pas assez souvent) , de mettre un visage sur un nom et de se voir en vrai, ça a été une vraie bouffée de plaisir !

Mais quel honneur de recevoir ce prix et surtout en compagnie de Coopmaths !!

Un grand merci à tous les membres du jury du prix Serge Hocquenghem et son président Christian Mercat.

Avoir ce genre de récompense de la part de pairs reconnus est un réel soutien !

Merci !

Quelques photos !

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Dans notre discours, on a eu une petite pensée pour M ATTAL et sa volonté de labelliser les contenus pédagogiques… mince ! Les nôtres n’ont pas de label autre que CC BY-NC-SA …

Notre discours et présentation :

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Une année d’expériences riches !

Les oiseaux gazouilles et l’oisiveté des élèves se fait bien sentir, c’est sûr : La fin d’année se profile !

Une année bien chargée pour moi, si, au mois de septembre, j’avais su ce qui allait se passer, j’aurai souri en me disant : PAS POSSIBLE !

J’ai commencé ma mission de formateur disciplinaire (qui fait suite à mon 2e, enfin le premier réel, rendez-vous de PPCR l’année dernière).

J’y ai rencontré de chouettes personnes et surtout j’ai pris en charge une formation sur l’algorithmie (avec un collègue qui avait déjà mené cette formation). De quoi donc mettre le pied à l’étrier ! L’année prochaine je prépare une formation sur les TaPI, on verra ce que ça donne! 🙂

J’ai aussi pris en charge un dispositif innovant de l’ académie de Nantes : La constellation 2nd degré mathématiques (non je ne me suis pas trompé, je parle bien de 2nd degré et c’est ça la nouveauté)

La constellation, c’est quoi ?

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C’est un dispositif qui répond à une problématique que rencontre nos inspecteurs : L’inaccessibilité des formations aux enseignants exerçant dans les zones reculées de l’académie (dit comme ça, ça fait un peu trou perdu, mais on n’en est pas loin) : Sarthe Nord – Mayenne Nord -Saumur et Sud-Vendée.

Ce sont des zones où pour certains enseignants, le trajet moyen pour aller à une formation est d’environ 1h30 à 2h, les enseignants ne viennent pas en formation & pas par manque d’intérêt!

Bref, la constellation répond à ce besoin, j’ai eu en charge donc la constellation Sarthe-Nord.

Cela consiste à réunir au maximum 8 enseignants et de créer une expérimentation ensemble sur un sujet choisi ensemble pendant 2 ans ( 5 demi-journées par an, avec en plus des visites mutuelles possibles), on conçoit la première année, on expérimente la seconde année .

Les enseignants doivent s’inscrire , c’est donc sur la base du volontariat ce qui est un élément important. Malheureusement, j’ai dû choisir car il y avait trop d’inscrits.

Ma posture n’est pas celle d’un formateur mais d’un membre comme un autre qui a juste le rôle supplémentaire administratif (et comme je suis un peu Tevenou là-dessus, ça me demande de la rigueur).

Pour la fun-fact, la personne qui gérait cette constellation avant (les deux années précédentes) n’est autre que mon inspecteur (M. CLAD) . (quand je l’ai su, je n’en menai pas large, en me demandant pourquoi j’avais accepté)

Il a su me rassurer et m’accompagner, j’ai le souvenir de gros moments de doute : comment gérer un groupe en gardant l’horizontalité des rapports sans que ce que je dis soit pris comme argent comptant et non comme un avis de collègues comme les autres ? Ce n’est pas évident.

Mais le groupe de cette année est vraiment chouette tant professionnellement que humainement. Des parcours , des points de vue sur les maths tout aussi différents, une richesse à portée de main et qu’on apprends à découvrir au fil des nombreuses réunions. En fait, le vrai bénéfice de ce dispositif, c’est le facteur temps, on n’est pas sur une formation de 2 jours où tout doit être construit et expérimenté, mais 10 demi-journées sur 2 ans : c’est royal, non?

Je présenterai le projet (en fait il y en a deux, on travaille sur une approche sur le calcul littéral en 4e et 5e) quand il sera terminé et expérimenté l’année prochaine. Je prendrai le temps aussi de présenter l’équipe en entier.

Pour moi, c’est un dispositif qui fait sens et que je trouve vraiment utile et pertinent.

Et même si on se plante dans l’expérimentation, on aura essayé, on sera capable de comprendre pourquoi et de rebondir, j’en suis certain. Expérimenter c’est accepter d’échouer.

Je reprendrai une réflexion faite à haute voix d’un des collègues de la constellation : « Au moins, là c’est honnête, les formateurs ne sont pas experts et on conçoit ensemble, alors qu’en formation les formateurs sont supposés savoir et …. »

Ça reprend un peu un autre dispositif tout aussi riche : la journée de partages de pratique

La journée de partages de pratique

L’année dernière,je ne savais pas si j’allais être formateur (d’ailleurs l’inspectrice m’avait averti qu’il était largement possible que je n’en fasse pas parti, car il fallait un départ et je n’étais sans doute pas le seulà vouloir en faire parti…en fait je m’étais préparé à un refus) donc sous les conseils avisés d’une collègue de maths que j’adore, j’ai répondu (tardivement) à une sollicitation des inspecteurs pour présenter une pratique que je fais en classe à des collègues durant une journée intitulé : journée de partage de pratique.

Ça a fait l’objet d’un article sur le blog :

Ce fût un peu stressant,car je présentais une expérimentation qui n’était pas parfaite, et c’était un peu me mettre en danger. Le retour fût riche, et effectivement mon expérimentation posait question.

Et puis lors de cette journée, j’ai rencontré avec ma collègue Charline Peuvrel, Hugues Vivier qui présentait les productions de son laboratoire de mathématiques, et à cette occasion, j’apprends que ce n’est plus réservé aux lycées et que ce que peut apporter un labo maths est exactement ce qu’on souhaitait avoir mon notre équipe de maths.

Ni une ni deux, on contacte les inspecteurs pour une demande d’ouverture de labo (première fois pour eux que la demande vienne du terrain…), c’est officiel depuis vendredi dernier : le labo maths de Loué existe ! En plus, j’ai eu le plaisir de retrouver Yannick DANARD (c’est pour moi : Monsieur DANARD, un enseignant intéressant et riche, une vraie perle qui reste tout aussi accessible !)

Il nous faut un accompagnateur,j’ai osé demandé à ce que cela puisse être un autre grand collège Damien RIVIÈRE (qui ne semble pas contre, autre contraire), mais bon normalement cela doit venir des inspecteurs …. on verra pour la suite.

Le laboratoire de mathématiques

L’ouverture du laboratoire de mathématiques à Loué va permettre d’avoir un local dédié à nos réunions et projets, d’avoir une heure hebdomadaire ou une demi-journée mensuelle de réunions pour préparer les expérimentations. Bref, on est au cœur de l’innovation, au cœur de la didactique des maths et ça, ça boost l’équipe ! En plus on peut inviter des collèges PE, ou des collègues issus d’autres collège (ce qui va être le cas, on va retrouver une ancienne collègue !)

Je présenterai les projets retenus car là le problème ce n’est pas les idées, mais plutôt de choisir une ou deux idées.

Le rallye mathématique de la Sarthe

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12 ans que j’y suis ! Déjà ! Bref, Gilles Ravigné a passé la main il y a deux ans à Nicolas D., moi & Christelle Lerat (même si Nicolas avait pris la conséquente partie administrative, il assurait en somme largement plus de la moitié du travail de gestion).

Son départ précipité en cours d’année a déstabilisé un peu l’équipe et il a fallu, en urgence, reprendre les contacts et réassurer la continuité du rallye. Christelle a été exceptionnelle dans sa résilience et son adaptabilité, je l’ai redécouverte lors de cette période sombre. Et quel calme olympien, là où j’aurai beuglé comme un âne, elle a su, à force de patience et d’insistance douce, faire céder les verrous administratifs (vous vous souvenez de mon côté Tevenou, hein ! ) , notre IPR M CLAD n’a pas été en reste, il a su nous accompagner dans les démarches et relectures découvrant au passage le fonctionnement du rallye et des instances qui gravitent autour.

La finale a eu lieu le 2 juin (je revenais le matin d’un voyage en Angleterre pour filer direct au Étangs-Chauds, avec 2h de sommeil , je souris mais j’étais au bout de ma vie).

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L’équipe d’organisation et de relecture de gauche à droite : Nicolas MILLON , Stéphane SIMON, Christophe LEGENDRE, Céline NOËL, Arnaud DURAND(moi en fait), Charline PEUVREL, Xavier MASSOT, Gabriel BOULANGER,Pascal RABOUEL, Jean-Paul CLAD (IPR qui est légèrement caché derrière), Magalie KERADENNEC (future recrue), Grégory LECHEQUER, Etienne LEDOS, Guillaume CHANTREAUX (future recrue), Caroline AGESNE, Gilles RAVIGNÉ, Christelle LERAT, Arnaud BOULAY.

Et puis il y a eu le salon des mathématiques de Rognac à gérer!

Le salon mathématique de Rognac

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Laurent BEDDOU nous appelait courant mars pour nous proposer d’intervenir dans un salon de vulgarisation mathématique à destination d’un public large.

On a accepté sans mesurer le stress que cela a pu nous donner! J’ai adoré ces 3 jours là-bas, rencontrant des gens passionnants, mais vraiment passionnants ! De belles personnes, sympas, avenantes, un accueil exceptionnel!

J’en parle ici :

Ils nous ont parlé de revenir, si c’est toujours le cas, je crois que ce sera avec un immense plaisir et également une vrai idée de ce qui s’y fait dans ce salon, car on naviguait un peu à vue cette première fois.

Je devrai sans doute parler d’ici peu d’un livre Mathéopolis qui a été écrit par un des administrateurs de l’asso « MATH POUR TOUS ».

Bilan de cette année

Bref, une année un peu fatigante (car je n’ai pas pu vraiment anticiper ce qui se passerait avec le rallye ni même le salon de ROGNAC) mais tellement riche !

Alors , j’ai sans doute un peu moins avancé dans mes projets en attente, (projet de kaleidoscope virtuel pour introduire les symétries axiales), projet de jeu de la vie, ma classe…. et un projet de refonte des compétences toujours en cours.

Mais franchement ça en valait la peine !

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Le forum des mathématiques de Rognac!

Et bien, on peut dire que cela aura été une journée mémorable !

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Alors ce forum est la 13e édition du forum des mathématique mené par MATHS-POUR-TOUS, c’était un peu la reprise après l’arrêt à cause du covid en 2020 (leur salon à l’époque avait eu lieu quelques jours seulement avant le confinement).

Une équipe solide et motivée d’organisateurs : Julien CASSAIGNE, Laurent et Marie-Rose BEDDOU, Edouard & Nathalie AREL , Francis LORET , Dominique BARBOLOSI, Sébastien SIMAO.

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De gauche à droite : moi, Francis LORET, Edouard AREL, Laurent BEDDOU et Julien

Laurent BEDDOU a été notre contact (prof au collège après avoir été ingénieur, a donné des cours à l’université, un touche-à-tout…), on peut dire qu’il est (hyper)actif, il est partout, on peut lui reconnaître de savoir mener les gens pour que le salon aille dans le bon sens, avec sa femme tout aussi hyperactive avec un œil aiguisé et un sourire constant, hyper accueillante pour gérer les à-côtés.

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Francis , Edouard, Julien complètent l’équipe de MATHS-POUR-TOUS. Des gens brillants, intéressants,on aurait aimé rester plus que 2 jours sur place rien que pour les connaître d’avantage. On pourrait parler aussi du livre de Francis LORET (MATHEOPOLIS!), mais je crois que je vais d’abord le lire même si j’ai eu un pitch qui m’a donné bigrement envie et j’en ferai, c’est certain, un article !

Mais ça a été aussi l’occasion de rencontrer d’autres personnes notamment Sébastien SIMAO (un professeur qui allie monde virtuel et mathématique, avec un très gros projet ) , Guy SEPAHI (un non enseignant, fan de jeu,qui présentait un atelier sur les AWALÉS), Christian MERCAT (directeur adjoint de l’IREM de Lyon, qui a présenté un atelier sur les entrelacs)

Nous, nous étions invité pour présenter deux conférences sur des paradoxes et un atelier sur la mathémagie.

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Notre objectif était, pour la conférence, auprès de collégiens de redécouvrir des paradoxes (on en avait prévus 8 pour choisir en fonction du public) et pour l’atelier on voulait faire vivre des tours de magies (ces tours que l’on fait dans nos cours) et leur expliquer les mathématiques cachées derrières (les mathématiques étaient accessibles aux collégiens, ainsi les lycéens, professeurs et le public (c’était ouvert à toutes personnes) pouvaient deviner le tour (bon seul 2 groupes ont deviné un seul tour !) .

Quel accueil !

Ce forum était génial tant par les ateliers proposés que les conférences, des sujets autant variés, des élèves (de clubs de maths) présentaient aussi des sujets sur lesquels ils travaillaient, des chercheurs présentaient des sujets et des professeurs également.

34 ateliers, 10 conférences.

Une conférence de clôture exceptionnelle par Dominique BARBOLOSI (un enseignant chercheur en mathématiques sur l’oncologie d’Aix-Marseille), on nous a promis d’avoir son diaporama, mais de toucher du bout des doigts la recherche actuelle en mathématiques appliquée à la médecine sur l’optimisation en vue d’améliorer les traitements, c’est fascinant…. et surtout une très belle preuve que les mathématiques, ça sert.

Une preuve également que les choix de nos institutions ne sont pas les bons et que dégâts que l’on observe maintenant ne sont que la partie émergée de l’iceberg….

Restons positif, voici quelques photos de cette bulle de joie autour des mathématiques ! (et en dessous les docs qu’on a fourni à notre atelier et les diaporamas de la conférence que l’on a faite)

MERCI À TOUTE L’ÉQUIPE & AUX PARTICIPANTS !

Un grand merci à Mme MOREAU (CDE du collège Bellevue à LOUÉ) et Mme GENTILHOMME (CDE du collège Saint Exupéry à la MONTAGNE) de nous avoir permis d’y aller ainsi que l’inspection de mathématiques.

Le livret distribué aux personnes qui venaient à notre atelier, ce sont des vrais tours, et cela peut être le point de départ pour travailler sur des notions de collège. Nous expliquions à l’atelier ls mathématiques présentes : le calcul littéral était à l’honneur, la symétrie, la réduction, la suite de Fibonacci…..

Les paradoxes :

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Intelligence artificielle autour de et pour l’élève

Bonjour à tous!

Un petit billet pour partager mon ressenti sur l’intelligence artificielle car je m’y suis trouvé confronté bien malgré moi!

Quelle surprise vendredi de voir que des élèves ont fini par m’avouer (sans que je leur demande, on parlait de tout autre chose en soutien de mathématiques) qu’ils avaient demandé à un robot de faire leur DM. Ces élèves sont des élèves bosseuses qui ont le soucis de bien faire, mais les petits problèmes ouverts en vidéo que je peux leur donner (4 semaines pour le faire et ils ont la possibilité de me demander de l’aide), elles ont galéré, elles n’ont pas pris le temps de faire la démarche de me poser des questions, mais ce n’était pas sans compter sur le chatbot de Snap My-IA: « Avec Snapchat c’est plus rapide« .

Au delà des problèmes étiques que soulève cette arrivée du robot de Snapchat (les données sont transférées à Openai, pour éviter ce transfert de données, il faut la version payante de l’application Snapchat), il est maintenant certain qu’une grande majorité des élèves a accès à ce robot…

Des devoirs à la maison à repenser …

J’ai donc maintenant sur les bras un DM dont je sais maintenant que les 3/4 de la classe auront demandé à ChatGPT la réponse.

Alors ce DM était pourtant une vidéo à analyser, donc au mieux je peux analyser si les données ont été correctement extraites pour être données à ChatGPT ….

Mais cela questionne à court terme sur la vraisemblance de donner des DM.

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https://www.bayard-jeunesse.com/infos/pour-bien-grandir/chatgpt-peut-il-faire-les-devoirs/

Alors oui,les DM,c’était déjà vecteur d’inégalités notamment vis-à-vis des aides que les élèves pouvaient avoir (quoique dans les faits non, il suffisait d’évaluer avec cela en tête), mais cela poussait aussi la plupart des élèves à réfléchir aux notions, faire des maths sans la contrainte de l’environnement et du temps.

Je crains que les DM tels qu’on les concevait jusqu’à maintenant est une période révolue…

L’évaluation d’une production ne devra se faire que sur le temps classe, malheureusement les TaPI qui pouvaient se dérouler sur plusieurs séances risquent d’être mise à mal.

J’ai cru personnellement qu’on avait le temps encore de s’y pencher (1 an ou 2) mais c’est bien dès maintenant que la révolution a lieu.

Une aide bienvenue pour l’enseignant

Bon j’avais un compte pour tester ChatGPT, et je m’en suis servi à titre professionnel.

Du point de vue programmation, ChatGPT a su me décoincer et m’expliquer (monnayant quelques erreurs de sa part) comment m’y prendre. J’ai pu ainsi transformer mon application maclasse en WebAPP pour pouvoir créer un raccourci avec une url précise (cette url disparaît lors de la connexion via une redirection, donc on ne pouvait pas mettre en marque page l’url).

Là où j’ai bloqué pendant des mois, ChatGPT m’a résolu le problème en 15 minutes, une vraie aide! J’avais l’impression d’avoir quelqu’un qui me conseillait.

Voici un extrait de ma conversation avec lui :

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Et j’ai osé aller plus loin du point de vue purement prof.

J’ai des élèves ukrainiens (2 en 4eme, 1 en 6eme, ce dernier à le niveau CP, les deux premiers, le niveau réel est 5eme) , certains russophones, d’autres ukrainophones, faire des fiches ressources prends un temps monstre. Je suis sur les fractions avec eux (je n’ai pas tenté des notions qui réclament du français, ni celles qui sont complexes : calcul littéral etc…)

Je voulais faire une fiche d’exercices sur les fractions.

Et j’ai fait le pas , j’ai osé : j’ai demandé à ChatGPT de faire une évaluation en russe :

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En deux minutes, le temps de mettre en forme d’ajouter quelques étapes de calculs pour le corrigé…

Cela ouvre des perspectives….

Notre métier risque d’être méchamment chamboulé ! Je pense qu’on va rapidement arriver à un ChatGPT-EN , notre métier ne sera que celui de superviseur.

Je ferai même le parallèle avec les caisses automatiques.

Voyez avant, le client requerrait les hôtesses de caisse pour payer,le personnel scannait les articles et demandait le paiement.

Maintenant les clients font ce travail eux-même sur les bornes automatiques et les hôtesses supervisent ce que font les clients.

En fait, là, les élèves pourraient demander seuls de l’aide à un ChatGTP-EN et si vraiment ça coince ils feront appel à l’enseignant, ce dernier supervisera l’avancée des élèves etc….

Bien sûr ce serait dingue ! Même farfelu !

Mais si pourtant on en prenait la direction ? Et si notre métier changeait à ce point ?

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Et si vous passiez sous Peertube?

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Alors qu’est-ce que Peertube et pourquoi maintenant?

Alors il faut savoir que Apps.educations.fr était en phase de béta qui prendra fin en juillet pour la version finale pour l’année prochaine. J’ai été destinataire comme tout ceux qui fonctionne sous la béta d’un mail pour aller sur la version finale et transférer toutes les vidéos.

Maintenant que c’était la version finale, j’ai donc entrepris de basculer pas loin de 350 vidéos du site mathix !( et encore, il en reste quelques unes).

J’ai donc créé 4 chaînes principales en plus de la chaîne par défaut :

  • Les problèmes DUDU
  • La preuve par DU²
  • Les problèmes ouverts
  • Des exemples de cours
  • La chaîne par défaut.

Oui mais qu’est-ce que Peertube?

C’est grosso-modo pour l’utilisateur un youtube sans pub et le compte est institutionnel (le serveur est un serveur institutionnel même si peertube est un programme libre qui est déployé sur beaucoup de serveurs)

Peertube est d’autant plus puissant que lorsqu’on regarde une vidéo on partage sa connexion en envoyant des morceaux de la vidéo que l’on voit à d’autres personnes qui veulent la regarder , cela se fait avec le protocole P2P, peut-être que certains ont connu Emule, c’est le même protocole (on téléchargeait en même temps on envoyait). Cela soulage donc le serveur principal qui possède les vidéos.

Enfin l’éducation nationale se dote de programmes modernes et libres!

Le lecteur-vidéo de la galerie basculera sur celui de Peertube au lieu de Youtube par défaut. (cela garanti la non présence de pub et tracker)

Voici mes chaînes, cliquer sur les images :

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Par contre,je continuerai à publier sur youtube, toutefois j’afficherai les vidéos via peertube et je vous encourage à utiliser ces liens, car pas de pub!

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Les DUDU voulaient construire un château de cartes et des élèves relèvent le pari !

Rah, j’ai titillé Claire Lommé pour que le château soit fait!

Je ne résiste pas à l’envie de vous partager le travail en cours des loulous de Claire, ‘faut dire ce sont de vrais fou-furieux !

Vont-ils réussir à atteindre le plafond? Combien de cartes vont-ils utiliser? Quels poids ça fera ?

Rahhhhhh tant de questions mathématiques ! Mieux que notre vidéo, un défi grandeur nature!

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Chapeau les élèves franchement ! Faire correspondre la réalité à la théorie c’est juste THE KIF!

Hâte de voir la fin!

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Et si vous passiez sous linux ?

Oula!! Ça fait longtemps que je me dis qu’il faudrait que je fasse un article digne de ce nom envers ce système d’exploitation, voir même cette philosophie aux valeurs qui sont très proches de celles que véhicule l’Éducation nationale : Entraide, partage, équité.

Alors loin je ne pense pas résumer la philosophie du libre à (Gnu-) Linux à est un système d’exploitation créé à partir d’un noyau (de programme).

Alors pour peut-être vous tenter, je vais vous faire part de mon cheminement..

Historique : moi et linux

Je suis tout juste étudiant en 2002, je rencontre une personne qui m’aura éclairé sur cette vision de l’informatique : Jean-Marie Favreau ( un doctorant à l’époque maintenant chercheur en informatique à l’université de Clermont-Ferrand).

JM a quelques années de plus que moi, il roule sous linux depuis déjà quelques années. Il utilise Debian, un système d’exploitation stable (plutôt une distribution d’un système d’exploitation, mais j’y reviendrai), à l’époque ce dernier est un peu austère.

Debian woody 2003 laptop

Il me montre en action, je trouve que cela ressemble pas mal à windows et que l’on se repère plutôt bien.

Je bascule donc mon pc sous mandrake, puis open-Suse et Debian.

Je finis par rester sous debian quelques temps, la version « woody » de Debian.

Ensuite vient ubuntu qui est une distribution qui est basée sous debian et qui est soutenu par une entreprise (Canonical). Alors les annonces étaient plutôt peu connues du grand public. Mais cette distribution était prometteuse, donc un important travail sur la compatibilité matérielle. J’ai sauté le pas et j’ai roulé ma bosse sur toutes les premières versions dès le début d’ubuntu Hoary Breezy etc…

Je n’ai jamais vraiment quitté ubuntu depuis sauf quelques essais sous Archlinux et manjaro pour les pc portable.

J’ai nettement perdu en utilisation de windows et je n’aime vraiment pas, déjà parce que windows a tendance à faire ramer les pcs et ça m’est insupportable! Et linux a vraiment des atouts monstrueux.

Linux-distribution-bureau c’est quoi tout ça?

Linux est un mot qui veut tout dire et un peu n’importe quoi maintenant …

Disons que tout part d’un microprogramme, le noyau (Gnu-linux) qui a l’époque était basé ou ressemblait fortement à un noyau d’un programme non-libre unix. (unix <-> linux). Sur ce noyau des programmeurs ont créé des programmes pour créer un système viables appelé environnement de bureau, il en existe plein : Gnome Xfce Kde Lxde Cinnamon Enlightenment … (personnellement j’utilise Xfce, plutôt léger et configurable facilement sans être trop moche. Pour du tape-à-l’oeil, je conseille Cinnamon, Gnome Kde ou Enlightenment).

Puis vient des empaqueteurs qui vont créer un ensemble de programmes souvent précompilés qui fonctionnent bien ensemble sous forme de paquets et ces ensembles sont des distributions.

Debian, Slackware Open-Suse, Fedora Archlinux en sont.

Il existe aussi des distributions (dérivées) qui prennent appui sur d’autres distributions comme ubuntu, linux mint etc…

Faire l’inventaire serait impossible : voici l’arbre des distributions pour bien voir qu’il existe énormément de dérivées

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Cette multiplicité en fait la force de linux, par exemple il est peut probable qu’un programme mal veillant puisse passer d’une distribution à l’autre, les failles pouvant être différentes, et puis linux est moins utilisé, c’est donc en cela que linux est plus sûr, moins de populations d’ordinateurs à infecter donc moins de propagations.

Ici, moi je vais vous présenter plus tard Xubuntu, qui est une dérivée de ubuntu mais avec le bureau Xfce réglé au petits oignons.

Pourquoi linux et pas windows?

Les programmes sont à jour et se mettent à jour tout seuls, ils s’installent avec une sorte de market (qu’on nomme dépôt).

Utilisable avec une interface graphique (même si j’utilise le terminal, on y revient plus tard), c’est très facile d’installer ce que l’on souhaite.

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Cela garantit plusieurs choses (un code certifié si le dépôt est d’origine), une mise à jour régulière des programmes (comme libreoffice, gimp etc…)

Gimp est lent sous windows! Oui oui, vous seriez épaté de voir la rapidité sous linux ! Pourquoi ? L’environnement de bureau utilise déjà les librairies GTK que Gimp a besoin, donc il n’a pas à les charger, en 3s c’est ouvert!

On peut automatiser des tâches facilement et comme on le souhaite même on peut nous même configurer le menu contextuel pour appliquer des actions sur les fichiers rapidement!

Voilà par exemple des ajouts que j’ai fait pour les images

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Pour tout ce qui est bureautique on a tous les logiciels qu’il faut :

Firefox, Thunderbird, chrome, libreoffice, Gimp, Kdenlive, Aucacity, Pdf-arranger,Vlc, Freeplane

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oui, je sais beaucoup d’icônes car je ne range pas vraiment mes fichiers…

Bien entendu, sous (X)ubuntu on peut tout faire avec la souris, mais on peut également découvrir la puissance du terminal qui permet de faire pas mal d’actions rapidement, mais cela demande un petit apprentissage (mais la documentation sur la toile est florissante, il suffit de taper « commande linux pour… »)

Comme ici une commande pour récupérer une vidéo sous youtube (mais l’interface graphique existe! 🙂 ) :

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On peut même mettre à jour rapidement depuis le terminal, et tellement de choses!

Par exemple, j’ai créé un script qui compile mes vidéos de maths, les bascule sur le site mathix automatiquement et génère une miniature Gif automatiquement pour le serveur. C’est impossible sous windows sans passer par divers logiciel, moi c’est juste une commande et je laisse tourner!

Franchement, j’ai passé mon dernier pc (lincpus P1 ) , un ordinateur bas de gamme qui ramait sous windows 11, il a retrouvé une grande vélocité sous linux !

Qu’attendez-vous pour passer sous linux ?

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Un professeur d’école vient au collège

Rah le rapprochement des écoles et du collège !

Il y a 8 ans, j’étais allé à l’école de Loué visiter une après-midi entière cet univers que je ne connaissais pas. J’avais été super bien accueilli par des collègues super chouettes (dont l’une était une parent d’élève d’ailleurs) ! Un vrai bon souvenir d’ailleurs je me dis que je devrai p’tet retenter ça, tiens…

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Bref, ici, c’est différent Patrick, un directeur d’une école (pas de Loué mais du secteur) vient me voir. J’ai en fait sa fille en classe, il vient donc avec la casquette de parent. On parle de sa fille et puis lui me soumet l’idée qu’il se dit : « Je ne sais pas si le métier de prof de maths me tente pour une reconversion. »

Et paf, ça fait bing dans ma tête et je lui propose du tac-au-tac de venir dans mes cours et même de ceux de mes collègues.

Après 3 reports (grève & covid), Patrick est enfin venu une après-midi.

Je lui ai proposé une séance de co-animation que je fais avec Charline, une collègue juste géniale avec mes choupinous de 6emes ( de vrais sucres si si, bon parfois pas trop bosseurs mais de vrais bisounours). Puis une classe de 4e que j’aime beaucoup mais avec qui il faut rappeler la valeur de l’effort parfois avec de la voix. C’est fou, je râle autant que je les apprécie (ce métier est schizophrénique parfois) et puis re-mes choupinous de 6eme en cours classique.

Alors l’idée n’était pas de lui en mettre plein la vue, j’ai donc procédé plutôt à des séances « classiques » d’ailleurs je suis en pleines séries d’exercices.

On a pu échanger, il a été surpris de la vitesse de mes cours, j’allais vite (là où moi je me disais… que j’allais trop lentement..). C’est fou cette perception que l’on a de nous et celle qu’on dégage.

Je ne sais pas si cela lui a confirmé que c’était bien, mais moi, ça a été la première fois que je me suis senti à l’aise avec un autre adulte dans la classe. (j’ai eu deux inspections et aussi des collègues qui sont venus me voir lorsqu’il y a un temps on se voyait les uns les autres, j’ai toujours eu beaucoup d’appréhension et de stress). Je me dis que Patrick il a ce charisme qui met à l’aise (sauf sa fille qui a fui en le voyant 🙂 ), pas jugeant, discret, observateur et ouvert. Quelqu’un qui s’il était prof de maths, j’aurais eu beaucoup de plaisir à bosser avec lui. En plus le bougre, il m’a donné du chocolat que mes enfants se sont empressés de vouloir manger. (j’ai refusé sauvant leurs dents au passage)

On devrait se revoir sur une séquence classe inversée que je prévois plus tard.

Bref, la boucle est bouclée en quelque sorte, je me dis que je devrai retourner voir une école…

En tout cas, ça m’a donné envie !

Ah oui, un autre petit projet va arriver une application pour téléphone, il va falloir que je la teste… je vous en dirais plus! 😉

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Astuce pour maîtriser sa mémoire !

Bon, alors déjà cette astuce me vient de Manu Houdart , lors d’une discussion entre frappés des maths! 🙂 J’adoré le revoir !

Dossier Mémoire - Comment fonctionne notre mémoire? | MNPAF

Bref, il m’avait impressionné une fois en sortant des décimales PI comme ça, oupla boum!

Moi, les chiffres, je n’arrive pas à les retenir, mais pas du tout! Moi si j’aime les maths c’est justement parce qu’il n’y a pas grand chose à apprendre, ou plutôt si on comprend des notions de maths et bien c’est quasi-appris. Mais un numéro de téléphone, franchement c’est pas glamour du tout !

Alors Manu est venu à ma rescousse, lui le pro des décimales de PI (il en connait un rayon!! Ouh le jeu de mots de matheux!)

Il m’a dit d’apprendre une table de traduction entre les nombres et des sons type consomme, je mets en 3e colonne une astuce pour le retenir

1« D » ou « T »Je pense au mot ‘DenT’
2« N »C’est un 2 vu de côté
3« M »C’est un 3 vu de côté
4« R »C’est le seul chiffre avec le R hormis 3
5« L »L=50 en Romain
6« G » ou « CH »le G ressemble au 6 et « CH » ressemble à la diction au G
7« K » ou « QU »Le sept c’est comme un marteau, on tape, ça fait un son percutant
8« F » ou « V »Le f en minuscule attaché ressemble au 8 et le V est autant venteux que le F
9« P » ou « B »un 9 de Poule et le B ressemble au P en diction.
0« Z » ou « Sss »Zéro comme Z et Ssss est proche en diction

On remarquera les quelques astuces simples pour les retenir.

Munis de ça et bien il suffit de raconter une histoire pour retenir un numéro de téléphone ou de compte etc… Plus on l’utilise cette technique, plus la table de traduction est apprise.

Résultat j’ai une image qui me permet de retenir le numéro de téléphone de ma femme, enfin, moi j’étais hyper content de lui dire que je le connaissais, quand je lui ai dit comment je faisais, elle m’a fait ce regard qui veut tout dire (« t’es complètement pas normal toi »).

Bon, je vais pas décrire l’image que j’ai en tête, sans quoi vous seriez capable de l’appeler, bande de gredins!

Allez, on tente de retenir le début de PI ? On dit que le 3 ne compte pas et on commence après la virgule?

On peut imaginer cette phrase (je l’ai imaginée rapidement pour l’article) :

un druide va au labo avec du nougat en lamelle.

Vous le voyez ce druide? Cette phrase est simple à retenir, non? Bon, si vous préférez, on peut remplacer Druide par Truite, ça marche aussi si vous préférez les poissons! 😉

Avec les sons des mots principaux, on détecte les sons des consommes :

un DRuiDe va au LaBo avec du NouGat en LaMeL(L)e

ce qui donne en traduction

141 59 26 535

Puissant non?

Allez j’ai pris le numéro de téléphone d’un spam que j’ai bloqué :

05 34 50 42 35

On pourrait penser à ça :

un ZouLou MaRié LaiS(S)E ReNé eMméLé

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