Très rapidement.
Voilà une petite animation concernant la dyspraxie que j’ai trouvée efficace.
Elle s’ajoute à la présentation du docteur Alain Pouhet.
L’animation date de 2012, issue de l’atelier de didactique ESAD.
Bon visionnage!
Très rapidement.
Voilà une petite animation concernant la dyspraxie que j’ai trouvée efficace.
Elle s’ajoute à la présentation du docteur Alain Pouhet.
L’animation date de 2012, issue de l’atelier de didactique ESAD.
Bon visionnage!
[sommaire]Voilà pendant ces vacances, j’aurais conçu des énigmes vidéo (dont une avec mon frangin).
Pourquoi ne pas faire simplement un énigme écrite? Pourquoi ne pas continuer mes problèmes de recherches et d’estimations?
Il est vrai ces dernières étaient plutôt une réussite, même si on ne les a pas reconduites cette année. Je reste persuadé qu’elles sont utiles comme tâche complexe, mais pour cela je vous invite à un article que j’avais écrit il y a un peu moins d’un an.
Je pourrais répondre brièvement que le projet BREF m’a fait découvrir les joies du montage, de la mise en scène (Une passion de la réalisation que j’avais en moi depuis longtemps ) et que c’est la raison de cette déviation. Mais en fait, ce n’est vrai qu’en partie…..
En fait dans une vidéo, on doit observer et aussi écouter. Faire appel donc à un sens qu’on a peu l’habitude d’utiliser : l’ouïe.
ette prise d’informations se fait en 2 étapes :
- – extraire les informations en faisant attention de bien tout extraire, comprendre le contexte de la situation de problème en utilisant la vue et l’ouïe.
- – filtrer les informations seulement utiles au problème.
Généralement, la première étape dans une énigme écrite se résume à localiser les nombres et le vocabulaire mathématique pour extraire les informations associées.
C’est à la fois simple mais malheureusement difficile pour les dyslexiques.
Une vidéo évite la lecture d’énoncé, fait appel à des sens que les dyslexiques savent aussi bien utiliser que les non-dys. Malgré leurs différences, ils sont sur le même pied d’égalité.
On attend des élèves qu’ils puissent réagir, qu’ils prennent des initiatives et surtout que dans la vie de tous les jours, ils puissent résoudre les problèmes qu’ils rencontrent. Des objectifs que fixe le socle commun!
Et surtout du bon sens !!! Depuis quand les problèmes que l’on rencontre sont écrits?
Je me rappelle un jour, je voulais modéliser mon appartement un peu biscornu sur sweethome3d. Un obstacle de taille : aucun angle droit dans les angles des pièces! Comment mesurer ces angles? Passer un rapporteur est impossible! (Voyez sur un papier, c’est tellement simple!). On a dû donc utiliser une équerre et créer un triangle dont on pouvait mesurer les côtés. Un coup de trigo et le tour était joué.
Comment en faire un texte sans donner l’astuce de l’équerre?
La vidéo va de soi! On présente le contexte visuellement et les essais infructueux (pas de rapporteur possible….)
Bref, une vidéo confronte les apprenants sur des situations concrètes, qui font sens du point de vue mathématique, on voit ce qui se passe comme dans la vie de tous les jours.
Et oui, là où l’énoncé écrit doit être lisible et concis (plus c’est long, plus c’est dur), la vidéo, elle, permet de montrer (une action), de dire, d’écrire.
Bref avec plus de sens tel l’ouïe et la vue, on peut diffuser deux fois plus d’informations en un minimum de temps.
Voyez la dernière vidéo que j’ai faite avec mon frangin :
On retrouve :
[maVideo]https://mathix.org/video/problemes_ouverts/PB_DUDU/PBDUDU1.mp4.mp4[/maVideo]
Voilà je voulais mettre un peu à jour les outils que j’ai à disposition des élèves « dys ».
Par exemple, qui n’a pas été décontenancé par des questions où la réponse était évidente?
Expliquer l’évidence, tâche ardue, surtout pour nous, experts, qui avons rarement eu de problème dans notre discipline.
Par exemple Celia Guerrieri l’explique par le fait que la logique d’un « dys » n’est pas forcément la même que la nôtre ou d’une personne « normale » … L’évidence pour nous n’est donc pas évident pour lui.
Par exemple, elle décrit un élève qui au lieu d’utiliser les guillemets (la touche ) pour écrire un dialogue, l’élève en question lui utilise la touche et écrit << Toto reviens >> . Pour lui, il est invraisemblable que la touche puisse fermer et ouvrir un dialogue :
Pensez donc ! Pour les parenthèses, on a bien deux touches différentes, une qui ouvre les parenthèses et l’autre qui la ferme!
Monsieur etma damare novon deupari achameau nit. Ladisten cet deux 600 Km lavoix tureconsso me 10 litr rausan quil aumaître. Ilfocon thé 18€ deux pé âge d’aux taurou tet 8€ dere papour désjeu néleumidit. Les sens kou tes 1€ leli treu ilpar ta 8 eureh. Kélai laconso mas siondes sans ?
Quélai ladaipan setota lepour levoiaje ?
Vous êtes en CE1, résolvez ce problème en moins de 10 minutes.
Vous avez mis plus de 10 minutes ? Alors c’est 0 en calcul !!
Solution : Monsieur et Madame Renaud vont de Paris à Chamonix. La distance est de 600 km et la voiture consomme 10 litres aux cent kilomètres. Il faut compter 18€ de péage d’autoroute et 8€ de repas pour déjeuner le midi. L’essence coûte 1€ le litre. Ils partent à 8 heures.
Quelle est la consommation d’essence ?
Quelle est la dépense totale pour le voyage ?
Lisez ce texte :
Vous savez lire et pourtant vous mettez beaucoup plus de temps !
Et maintenant, imaginez un presbyte. Il sait lire, seulement si on lui enlève ses lunettes, il n’y arrive pas, il lui manque l’outil.
Voilà, vous pouvez imaginer ce que ressent un dyslexique face à un exercice ou encore un texte. Un dyslexique n’utilise pas les mêmes méthodes de compréhension, pourtant il comprend comme vous et moi.
Je tiens à dire que ce guide est une véritable pépite, il ne se veut pas accusateur pour ceux qui ne connaissent pas les dys, il permet de juste de « comprendre » les dys, et de se donner des ficelles pour les aider.
Voici le guide. (Le document est sous licence Creative Commons)
L’auteur est une professeure de français (elle-même dys) : Celia Guerrieri.
D’abord pourquoi une police spéciale? Et bien, certains dyslexiques n’arrivent pas à stabiliser les lettres, elles pivotent!
Donc pour certains élèves le « q » devient un « b », le « a » un « e » etc…
La police que je vous présente à la particularité de donner un « poids » à la lettre avec une base plus prononcée, celle-ci ne peut tourner en quelque sorte.
A essayer, et si vous ne faisiez pas attention à la police d’écriture spéciale, et bien il est temps de s’y mettre!
L’auteur est Abelardo Gonzalez.
Cliquez ici pour la télécharger : open_dyslexic
Elle est sous licence Creative Commons Attribution 3.0 Unported License. (possibilité de la diffuser et modifier, sans oublier de rappeler l’auteur ce qui est , en fait, obligatoire dans le droit français.)
Si vous entendez des personnes vous dire que cette police est illégale (cela m’est arrivé et je ne suis pas le seul), il n’en est rien.
Cette police d’écriture est basée sur la police d’écriture Bitstream Vera Sans qui, elle même est sous licence libre.
La police d’écriture dyslexie (police payante, pour l’usage sur un poste, 80€…. cela laisse songeur, non?) comme certains distributeurs français le prétendent n’a pas été plagiée, des différences existent comme la barre du b et du d qui sont vraiment flagrantes d’une police à l’autre.
De plus l’utilisation, quand bien même elle serait plagiée, n’est pas risquée puisque la licence fournit avec, engage la responsabilité de l’auteur (Abelardo Gonzalez).
Or depuis 1 an et demi que la police opendyslexique exite, aucune action en justice n’a été menée!
Il est bon de savoir que certaines personnes usent de moyens détournés pour faire croire que les projets libres sont illégaux, depuis 8 ans que j’officie pour le libre, j’en ai vu. C’est par contre la première fois que j’ai pu subir directement des pressions sans fondement pour que j’enlève l’article sur open-dyslexique.
Elle est en licence OFL.
Elle ressemble pour beaucoup à la police opendyslexique.