Mois : novembre 2013

Pédagogie inversée … mon premier petit test

Avant les vacances, j’écrivais un article sur la Khan-académie, j’ai eu certains retours d’enseignants qui m’ont cru contre le numérique. Etrange, quand même là où je précise que j’ai créé deux vidéos pédagogiques sur les relatifs, et bien entendu sans même parler des  problèmes DUDU!

En fin d’article, j’informais que j’expérimenterai l’apprentissage par vidéo chez soi.

J’ai d’abord donné la vidéo à voir à mes élèves pendant les vacances de la Toussaint. La voici pour rappel :

Journée 1 :

Rentré de vacances, je pose la question fatidique : « Qui a vu la vidéo? »

La moitié de la classe seulement…Zut! J’ai donc dû revoir la vidéo (pas grave j’avais prévu quand même de la revoir).

L’engouement des élèves qui ont vu la vidéo pour cette dernière, m’a permis néanmoins d’avoir l’adhésion de facto du reste de la classe. (l’effet de groupe).

En regardant la vidéo, les élèves sourient, chantonnent le générique de western, rigolent sur les batailles, et le film se termine.

« C’est tout? C’est simplement ça les relatifs? »

Le résultat est convaincant, les élèves manipulaient déjà très bien le concept d’addition des relatifs.

L’expérience est complètement réussie, et je crois que ce sera une vidéo que je reprendrai l’année prochaine.

Une série d’exercices se poursuit sur des additions simples puis doubles ….

Journée 2 :

Je souhaite passer à la notion de nombre relatif décimal.

Je vocabulaire sciemment passe de « 5 jetons noirs » à « 5 négatifs » et de « 4 jetons blancs » à  » 4 positifs« .

Les élèves ne sont pas choqués, certains ne s’en rendent même pas compte.

Vient la seconde partie de cours, j’attaque une expression du type (+4) + (-1,5).

Le changement de vocabulaire facilite la transition :

« 4 positifs combattent 1,5 négatifs »

 » On regarde ce qu’il reste après le combat » (l’idée de la soustraction est sous-jacente et maîtrisée)

Je donne à voir le second opus.

Journée 3 :

Tous les élèves ne l’ont pas vu.

Je la revois donc avec eux, une fois puis une seconde puis une 3e fois en faisant des pauses.
Donc même si les élèves avaient vu la vidéo, je ne suis pas certain que cela aurait été efficace, ici, soit je conclue que la vidéo est mal faite, soit que l’utilisation de pédagogie inversée ne peut s’étendre à tous les concepts surtout quand ces derniers sont difficiles. Mais juger sur cette simple vidéo est hâtif.

La vidéo passe moins bien, l’idée de contrat est validé par certains mais pas par tous.

J’écris l’opération suivante :

(+4) – (-5)

A la phrase : « Je souhaite tuer (enlever) 5 négatifs, …« , tous les élèves savent et répondent en chœur qu’il faut « ajouter 5 positifs« .

Mais ils ne comprennent pas vraiment pourquoi « il faudrait le faire« .

J’explique par un retour aux mathématiques que l’addition a plein de vertus comme le changement d’ordre des termes.

Tous n’ont pas été convaincus.

On est entré dans la phase de déstabilisation (tant évoquée en IUFM) lors de l’acquisition d’une nouvelle notion, certains élèves peuvent décrocher. Il faut donc rassurer et faire attention à ce que l’on dit et être vigilent aux soupirs des élèves.

À force de pratique, de rappels, et d’entraînements, on a fini par y arriver. (2 semaines en tout pour ce chapitre).

Tous les élèves maîtrisent la notion.

Des petits cris du genre de guerre « Ahhhhhhh » quand deux termes du camps opposés sont à ajouter, s’entendent encore….

Epilogue

Une collègue m’a demandé la permission d’utiliser la vidéo.

Certains de ses  élèves avaient décrochés lors de la fameuse phase de déstabilisation, elle leur a montré la vidéo et certains se sont accaparé l’image mentale. Elle en a eu l’utilité non comme la pédagogie inversée mais plutôt comme une aide.

J’ai gagné un peu de temps avec mes élèves en leur montrant avant la vidéo, cependant j’aurais du mal à évoquer le gain réel précis.

La vidéo s’est révélé être un bon outil, l’expérience est à poursuivre. (je ne sais pas pour l’heure si j’aurais le temps d’en faire d’autres, les problèmes DUDU me prenant pas mal de temps)

Affaire à suivre ….

 

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Problème DUDU 3 (saison 2)

Voilà le 3e problème DUDU de la saison 2.

Cet épisode est un peu spécial, il est basé sur une idée fournie par Vincent Deveaux, un  chouette professeur de mathématiques qui nous a contacté par email pour nous la proposer.Un grand merci à lui.

Dans cet épisode, également, sera présent un QR-code (Flashcode) qui permet de télécharger un élément du film.
Ce QR-code pointe vers ce lien.

Vraisemblablement, ils auront 3 semaines pour le résoudre.

Télécharger (flv)
Télécharger (mp4)

Cette vidéo est sous licence creative common BY-SA.

Toujours la musique de Löhstana David sous licence Creative Commons (usage commercial sur demande)

L’épisode précédent

La série complète sera disponible ici

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La course aux nombres : un concours très court

Voilà qu’un jour, je reçois un mail d’un prof que je n’avais revu depuis … 10 ans, à l’époque nous n’étions que des étudiants.

Gwendal me donne quelques nouvelles (il est parti en Afrique pour enseigner là-bas via l’AEFE), et aussi une activité de l’AEFE qui me titille.

Tout d’abord je vais faire cet effort de la présenter et fournir quelques exemples que Gwendal Haudebourg a pu m’envoyer en changeant quelques données afin de ne pas diffuser ses vrais sujets (pour cette année) qu’il m’a donné.

I. La course aux nombres, c’est quoi?

Le principe est de calculer mentalement dans l’ordre le plus d’expressions numériques possible. Cette épreuve, on le devine est individuelle. La durée de cette épreuve est très courte, 7 minutes seulement.

Je me dis qu’on ne perd pas grand chose à l’essayer.

L’intérêt pour moi de cette idée est triple :

  • Favoriser l’entraînement au calcul mental par le biais d’une compétition
  • Créer un événement mathématique au collège
  • Cette compétition peut être inter-établissement très facilement.

Tout d’abord voici un exemple d’entraînement fourni par l’AEFE :

Bien entendu, ici, on ne peut que reprendre le principe de ce concours car ce dernier n’est réservé qu’aux établissements français situé à l’étranger.

Mais pourquoi ne pas faire sa propre épreuve?

II.Faire son propre concours.

Voici la maquette d’une fiche concours fournie par l’AEFE (téléchargeable ici).

Cependant j’ai mieux à vous proposer :

Gwendal dans sa grande gentillesse, m’a remis de quoi faire des vrais sujets en Latex. Les sujets sont vraiment plus jolis, plus professionnels.

Voilà ce que ça  donne :

Je vous donne les sources du sujet qui sont libres ici.

Pour compiler les fichiers après avoir installer Latex (texlive), il suffit de taper « pdflatex exemple_de_sujet.tex« 

Cette année, je vais la proposer à mes collègues,

si elles acceptent, un petit concours devrait naître à Bellevue.

A venir…..

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Le jour où l’on m’a contacté par email pour contredire un enseignant!!

J’adore recevoir des mails, sur tout quand il s’agit de demande d’aide. Mais là une petite mésaventure sur ce que peuvent ressentir des parents face à l’échec de leur enfant.

Voici ma petite aventure avec un parent. Ce matin je lis un mail d’une maman que je ne connais pas qui me dit que sa fille a eu une très mauvaise note malgré qu’elle ait bossé. Elle précise que plusieurs parents ont eu des problèmes avec l’enseignant. Et qu’elle souhaite que je recorrige le dit-devoir.

Je lis ça ce matin même. Surpris de la demande, je demande quelques détails et donne quelques conseils quant aux affirmations douteuses dont elle me faisait part.

Bonjour,
Après lecture de votre mail, je suis assez surpris de vos propos, ce qui m’amène d’abord à vous poser plusieurs questions avant de faire quoi que ce soit :
– Avez-vous rencontré le dit-professeur pour en parler? A-t-il évoqué des pistes de remédiation?
– Quel jugement porte-t-il sur votre enfant? (Mauvaise note ne signifie certainement pas mauvaise appréciation)

Il est aisé parfois de jeter la responsabilité sur l’enseignant pour un élève (c’est le jeu, le déni est une forme de défense).
Entendons-nous bien, il ne s’agit pas de porter en tant que parent du discrédit sur ce dernier alors qu’il n’a pas pu s’exprimer sur ce sujet, cela serait anti-éducatif.

Bien à vous.
Cordialement.
Arnaud Durand

La réponse ne s’est pas faîte attendre. Elle dit ne pas jeter la responsabilité sur l’enseignant mais se permet de le juger en considérant la personne blasée et qui attend la retraite avec impatience. Elle souhaite être objective car elle ne connaît rien en maths.

 

Face à ces jugements hâtifs sur le dit-enseignant, je me dit que cela n’est pas normal, mais je tente de raisonner la maman qui n’a l’air d’agir par l’émotion.
J’ôte de mon écrit l’argument que payer un prof particulier aide c’est certain mais ne garanti pas toujours le résultat escompté.
Bonjour,
Je suis encore très étonné de vos propos, comment qualifier un enseignant de « blasé« ? Vous l’a-t-il dit?
Ce n’est pas parce que ce dernier est âgé qu’il faille le croire blasé!
Aussi, j’abonde dans son sens, où une élève qui a des difficultés a encore moins d’excuses d’arriver en retard au cours qui plus est au lycée où l’on demande autonomie et discipline.
 » tous ne sont pas excellent et pédagogue , croyez moi ,j’en ai rencontré des professeurs et j en ai rarement vu des comme lui . » Sur quel critère vous basez-vous pour le juger? Son âge?Si vous me désignez la capacité d’écoute auprès de votre fille, je ferai peut-être attention à ce que dit votre fille, nous sommes dans l’âge de l’adolescence, les petits mensonges peuvent aller très vite.Si un enfant voit qu’il est soutenu quand il rejette sa responsabilité sur les enseignants, il ne peut que continuer en ce sens à chaque fois. Cela ne l’aidera pas à changer et évoluer.Vous me dites :
« Je lui demande juste d’être objectif sur son travail. Maintenant ,moi je n’y connais plus rien en maths « Comment pouvez-vous donc affirmer qu’il n’est pas objectif? Curieux, là où vous avouer votre faiblesse de jugement, vous en faîtes un.

Au lieu, de contester la note, il serait souhaitable de lui demander des pistes de remédiations, c’est une voie constructive et pleine de sens.
La contestation n’apportera que :
1. le sentiment à votre fille que ce n’est pas de sa faute. (
2. la mise en défaut de l’enseignant qui fait son travail (pour l’instant rien de m’amène à penser le contraire, pour moi, vous ne vous basez que sur les dires de votre fille et non celui de l’enseignant).

Avoir 4,5/20 en 2nde est un fait, combien avait-elle en 3e? Y a-t-il un grand écart?
Les cours du style acadomia ou avec un étudiant, ne fonctionnent  pas tout le temps. (J’ai été enseignant pour acadomia quand j’étais étudiant, j’ai vu aussi des familles qui étaient déçues des profs particuliers qu’elles avaient eu.

Il faut mieux chercher une explication mais ailleurs, pas sur le contrôle
Votre fille lui a-t-elle (à l’enseignant) demandé pourquoi elle avait faux à tel ou tel exercice? S’est-elle prêtée à ce jeu? Si c’est non, et bien je trouve tout à fait normal qu’elle ait cette note, « Qui ne dit mot, consent »

En somme dans vos dires, vous ne mettez aucunement en avant une bonne communication avec l’enseignant.
Je vous suggère au pire de le rencontrer, mais ce serait plus à votre fille elle-même d’aller le voir et de demander à ce qu’il explique sa note. (bien plus productif)

J’espère que vous aurez compris que je ne me risquerai pas à corriger la copie de votre enfant, car pour moi, il y a un soucis de communication entre vous et l’enseignant qu’il faut régler.
Désolé de répondre défavorablement à votre requête.
En vous souhaitant une bonne journée.
Cordialement.
Arnaud Durand

Mal m’en a pris! Pourtant je ne suggérai que des pistes d’amélioration….
Que penser de cela? Croire qu’internet permet de happer des enseignants pour porter du discrédit sur d’autres! « Casser du prof« , pire oser demander à des personnes qui ignorent tout de ce qui s’y passe de se porter juge!
Affligeant!
Je ne connais pas la maman, on voit ici que l’émotion prend beaucoup de part dans ses actions.
La peur, la peur de l’échec de son enfant, peut-être même la peur que ses échecs anciens rejaillissent. Nul doute que la fille doit être en souffrance, mais la communication n’est pas le fort de la maman ni peut-être de l’enseignant (mais difficile ici de se positionner ne connaissant pas le vécu).
Une belle piqûre de rappel : il faut privilégier la communication avec les parents.
On ne peut faire changer les élèves que si les parents nous soutiennent. Ici, c’est complètement le contraire. J’ose espérer que le dialogue reprenne pour l’enseignant et …. pour l’élève .
Les mails de la dit-maman ont été enlevé suite à une remarque sur le droit lié au secret des correspondances.

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Faire du pluridisciplinaire ? Avant tout un travail d’équipe! (Mésaventure)

relation-professeur-eleve-evoluant-avec-son-epoqueLa veille de la terrible sentence qui  me signifie comme chaque année que le temps file vite, je trouve (enfin) le temps d’exposer une bien bonne mésaventure typique des profs de maths.

En ce moment avec mes petits 4e, j’attaque le doux chapitre de la proportionnalité avec le sain graal qu’est « le produit en croix, m’sieur » (que je corrige régulièrement par l’égalité des produits en croix, plus long, moins fun)

Afin de comprendre comment j’ai perdu ma classe, je vais d’abord poser le décor.

Le chapitre des équations que je clos seulement en avril, je l’anticipe dès … le mois de septembre…. NINJA!

J’ai déjà attaqué les programmes de calculs en activité mentale : Quelles opérations effectue-t-on pour passer de « x » à « 4x+2 »? Et comment fait-on pour revenir en arrière?

Ensuite, je me sers du chapitre de la proportionnalité au mois de novembre pour attaquer le petit écueil du « travail sur l’égalité » pour passer du  j’effectue un calcul avec « = »  à je peux faire évoluer une égalité. (dur d’écrire avec la souris pardon pour le dessin)

Alors afin de montrer le manque d’outils que l’on possède sur la proportionnalité (et encore, ici l’exemple était faisable avec les outils de 5e, ce qui montre que les élèves sont fans des formules magiques qui marchent toutes seules), je pose le problème ci-dessous :

Alors je souris pensant « Merci les parents ! Vous vous servez de vos connaissances sans vous posez la question si c’est le moment de le leur inculquer….« .

M MACHIN* mon cher collègue que j’aime bien en plus

Je leur dis que temporairement, on fait comme si on était seuls sans l’aide de nos parents, les élèves rigolent un peu et me disent :  » C’est M. MACHIN not’ prof des SVT qui nous dit de faire ça, il en avait besoin , il nous a même fait une fiche« .

Curieux, je leur demande de me montrer leur fiche. Sur la feuille, j’observe « la méthode du produit en croix« , la fameuse « formule » qui multiplie puis divise qui est tout sauf un produit d’ailleurs.. Je soupire.

J’aborde donc cet imprévu sereinement : « Qu’entendez-vous par le produit en croix? »

Ils me répondent tous amusés, comme je l’étais d’ailleurs, car j’aime bien les titiller et là, ils avaient l’occasion de me titiller…

– « Bah c’est 7 x 9 : 4 »

– Maaaaiiis ça n’a rien à voir avec un produit, non? Je vois une multiplication et une division, et puis pourquoi en croix?

Silence … Bah de tout’ façon  ça marche.

Alors je m’efforce de leur montrer la fameuse croix (  l’activité de découverte de cette égalité) et que l’on obtient, lors d’une situation de proportionnalité, une égalité de produits qui forment une croix d’où l’égalité des produits en croix.

Ensuite fébrilement, je simplifie un des membres de l’égalité, les élèves valident.

Je parle ensuite de multiplication à trou et j’obtiens la division. (Je ne mets pas les flèches car de toutes façon elles viendront plus tard)

Je pensais m’en être sorti, et pouvoir reprendre ce chapitre à ma façon pour à travers ce chapitre travailler la notion d’égalité.

Sauf que ….

 

Épilogue

Sauf que les élèves ne démordent pas de la formule magique de mon confrère, rien y fait depuis 2 séances. Quoi de plus normal, il n’y a pas de hiérarchie dans l’équipe d’enseignants. Pourquoi aurais-je plus raison que lui?

J’hésite à céder, j’ai terminé ma séance avec un problème DUDU pour prendre du recul sur cet écueil.

Viens ensuite la discussion avec mon collègue, j’avais l’impression de voir un parent :  j’en avais besoin, t’avais pas fait, et bien je l’ai fait.

J’étais scotché, et tout simplement pourquoi ne pas m’en avoir parlé avant?

 

Dans l’idéal, je ne suis pas contre le transdisciplinaire, d’ailleurs j’abonde en ce sens pleinement. Rein qu’à mettre en place le rallye scientifique avec le collège de La Suze on est en plein dedans (physique, maths, SVT et Techno).Faire du transdisciplinaire, c’est d’abord du travail en équipe, écouter les besoin d’une discipline et de l’autre. Comprendre l’autre.

On ne s’invente pas enseignant pour une séance surtout lorsque l’autre est enseignant pour l’année.

En effet, contrairement aux SVT, en mathématiques les  progressions spiralées sont légions. On peut donc aborder des notions plus tôt et en même temps que d’autres….

 

 

* : Nom d’emprunt.

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Les petits jeux d’Evan

Me voilà revenu d’Italie!! Je reprends donc le blog en main avec une petite activité ludique :

Comme à son habitude et sa ponctualité, Evan nous propose pendant les vacances des petits jeux mathématiques.

Je vous les propose en précisant le niveau requis:

6e-5e gag1234

gag1232

gag1231

gag1230

gag1227

gag1226

gag1225

4e gag1233
3e gag1228

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