Catégorie : Enseignant

Un problème DUDU, voici la deuxième BD : le mystère de la grande pyramide!

PBDUDU-BD2Coucou! Vous vous souvenez de la BD faite par Olivier Longuet? Pour les amnésiques,il y a 1 an et demi, Olivier sur un coup de tête(on ne se connaissait pas trop jusqu’alors, j’avais juste visité son blog bricomath) m’avait proposé par mail une BD, j’avais adoré, et j’en avais fait un article! 🙂

En réponse à mon article sur son image de 25%, il m’a envoyé un mail en me disant qu’il était prêt à en faire, et m’a écrit « Ca te dirait de mesurer la pyramide de Khéops avec ton frère ?« .

Bref, je lui ai proposé de réfléchir sur un scénario et lui, a fait le sien. Il a fait son scénario en BD, d’abord en Noir & Blanc (Vous saviez qu’au début du 19e siècle, on disait Blanc et Noir, et qu’à cause des Américains qui disent Black & White, on a changé l’ordre en traduisant mot à mot) puis en couleur (il a repris les couleurs de TINTIN au pays de l’or noir).

Et le résultat est juste énorme, humour, maths, même format que les problèmes DUDU. Ça donne envie de ressortir mon écran vert pour faire des effets spéciaux.!!

Ces jours-ci je travaillais sur PERIMAIRE, un jeu de l’IREM de l’académie de BASSE-NORMANDIE, et Olivier Longuet et bien il en fait parti, comme quoi le monde est petit, non?

Bon, je m’égare, voilà la BD, en TurboMedia, BONNE LECTURE et un gros merci à Olivier qui a passé du temps dessus!

Turbomédia (avec la souris, cliquer sur le bord de l’image pour avancer ou reculer dans la BD)

PDF en couleur

 

 

Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

Licence Creative Commons

Parlons des profs : Loïc Bodelot

Voilà l’article que je m’étais dit que je ferai sur Loïc, un prof qui s’est évertué à partager la plupart de ses animations géogébra sur mathix.org.

Cet article est aussi diffusé sur le café-pédagogique.

Voilà donc l’interview que j’ai pu faire par mail à Loïc.

Du Géogébra dans tous mes cours !

Loïc Bodelot est prof de mathématiques à Etaples, Pas-de-Calais, depuis 1998. Ingénieur de formation, il s’est tourné vers l’enseignement. Dix ans plus tard, il a transformé ses cours de maths par le biais du logiciel Géogébra, et ce ne sont pas simplement des illustrations de Géogébra, c’est une utilisation exclusive de ce logiciel avec un TBI, construction par les élèves , animation pour illustrer des théorèmes et cela à tous ses cours !

 

Que recherches-tu à travers l’utilisation et la construction de tes cours à travers Géogébra ?

Depuis 2-3 ans, j’utilise Géogébra et je souhaitais impliquer mes élèves davantage dans le cours. L’arrivée du TBI m’a permis d’exploiter le logiciel en temps réel ; on construit, on anime, ce sont les élèves qui exploitent l’outil! On fait vivre les mathématiques.

Et il se trouve que cela répond plutôt bien aux attentes de la réforme du collège.

Tout ceci doit prendre du temps ?

J’utilise entre 1 et 5 fichiers à chaque séance. Oui, ça prend un temps fou en heures de conception, recherche et amusement. C’est beaucoup, mais cela a un vrai impact sur les élèves. Le cours est beaucoup plus dynamique, les élèves sont plus actifs et ont moins d’ « excuses pour ne pas comprendre », j’obtiens plus de respect de tous. Les élèves même faibles sont contents de venir à mes cours. Je m’y retrouve et eux aussi.

Il reste à travailler un réel partage entre collègues.

Quand tu dis que les élèves s’impliquent à quoi penses-tu ?

Et bien, avec le TBI et Géogébra, on peut revenir sur n’importe quelle notion très vite, faire un nouvel exercice avec d’autres valeurs, d’autres configurations, …

Le TBI permet ce que j’appelle « l’oral Clic »  : l’élève au tableau s’explique, montre, calcule puis clique pour vérifier.

Les figures ne sont plus jamais statiques, on manipule en direct, et ça c’est important pour la construction en géométrie.

Même les élèves qui arrivent sans avoir fait leur exercice peuvent participer très activement à la correction.

Mais, attention, Géogébra me sert aussi pour tout l’ensemble des mathématiques.

As-tu un exemple d’apport autre que la géométrie ?

Par exemple, avec l’utilisation fréquente des curseurs dans les animations, la notion de variable devient plus naturelle.

Un deuxième exemple : la jauge. Elle permet de travailler les fractions de quantités, les pourcentages, la représentation pour un diagramme semi-circulaire, le prix au litre, …

Comment impliques-tu les élèves dans l’utilisation de Géogébra ?

Les élèves construisent :

·        A la maison en bonus pour les plus motivés. Généralement ce ne sont pas souvent les plus scolaires.

·        A la maison pour un exercice de devoir-maison.

·        En salle informatique, mais cela dépend des années, des horaires, des classes.Ce sont des obstacles sur lesquels je n’ai pas la main.

·        En club que j’anime en semaine.

Ils peuvent manipuler les fichiers que j’envoie par mail (l’ENT est trop lourd) ou qu’ils téléchargent sur YouTube.

Pour ceux qui n’ont pas d’ordinateur, ce qui est de plus en plus rare, je les invite à aller au CDI ou voir des copains, ils y arrivent et généralement, cela ne pose pas de problème.

Et enfin pour ceux qui n’ont pas internet, une simple clé USB et le tour est joué.

On a vu que tu as une chaîne YouTube et GéogébraTube, tu peux nous en dire plus ?

La chaîne YouTube est publique et permet aux élèves, collègues et parents également d’aller voir mes vidéos ou celles de collègues auxquelles je m’abonne , par exemple : micmac etc.

Mes vidéos sont des morceaux de cours, des corrections d’exercices, des aides pour un devoir maison ou des idées qui m’amusent. Dans l’idéal, l’élève télécharge puis manipule à son gré.

Dans les playlists, je mets des liens vers des vidéos d’autres collègues. (je demande parfois avant ) Par exemple, les vidéos de JY Labouche sont très bien et différentes des miennes. L’idée est de diversifier les approches.

Le lien systématique vers Géogébra permet de manipuler et éveille la curiosité de certains.

Comment mesures-tu l’impact ?

Certains élèves qui avaient décroché, en échec par rapport aux maths, retrouvent de l’espoir et le plaisir de faire. Il est facile de dérouler un cercle, faire tourner une roue avec des rayons pour effectuer des connexions avec des notions vues antérieurement et réactiver autrement des notions pas encore totalement acquises.

Les plus brillants réalisent des fichiers Géogébra de manière spontanée de grande qualité, certains les déposent sur GéogébraTube. Un élève est même devenu une référence dans le collège par ses créations impressionnantes.

Le plus important peut-être ceux sont les possibilités offertes par un même fichier :

  • pédagogie différenciée par l’action sur quelques curseurs et cases à cocher.
  • Revisite de notions vues et complexification pour aborder une nouvelle activité.
  • Situations complexes qui obligent l’élève à se creuser la tête, à puiser dans ses connaissances.
  • Spiralisation plus facile de la progression.

Encore Merci de l’intérêt que tu portes à mes projets, travaux et pour ton esprit de partage.

 

Chaine youtube : https://www.youtube.com/channel/UCKMFQflEKs9KwFjonE7oTNg

Chaine geogebra : https://tube.geogebra.org/bodelot

Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

Licence Creative Commons

Lecture : Fous d’équations, Les 24 plus belles équations de l’univers

41-eCCvxWgL._SX347_BO1,204,203,200_Ça y est je l’ai fini, et plutôt rapidement, les 2 derniers tiers du bouquin en une seule après-midi.

Le livre dans l’ensemble est plutôt bien, voir même très bien.

Chaque équation est décrite pour ce qu’elle est et la description s’inscrit dans le contexte historique.

On parle des savants, beaucoup d’anecdotes, dont celle sur Abel, Galois ou même Fermat.

J’ai même appris de nouvelles choses, par exemple que Cauchy avait aussi perdu un manuscrit d’Abel, les histoires de plagia, etc…

Bon la grande moitié du bouquin parle d’équation mathématiques, après cela se corse un peu, on attaque les équations aux dérivées partielles. En fait, on observe entre autres des équations liées à des phénomènes physiques (mécanique des fluides, propagation de la chaleur), on navigue entre physique et mathématiques…

Mais ce parallèle est intéressant, on remarque vraiment que parfois la physique-chimie a précédé les mathématiques ou inversement (voir les quaternions par exemple qui ont été redécouvert…).

On retrouve aussi E=mc² et même des explications sur comment y est arrivé Einstein, cool, non?

Les 3 dernières équations sont par contre assez ardues, avec les attracteurs de Lorenz et  la théorie du Chaos et Black-Schole (moi qui ai une sainte horreur de l’économie…). L’auteur , Dana Mackenzie, s’évertue à essayer d’expliquer ce que c’est plus précisément, bon j’avoue je n’ai pas tout compris, alors que même j’avais étudié cela…

Mais franchement le livre est vraiment bien, je suis bien content de l’avoir eu! Dans l’ensemble c’est très bien expliqué, même si pour la fin il faut un bagage de mathématiques solide.

A savoir, ce livre n’est pas franchement destiné à un public collégien ou lycéen, je dirai plus étudiant en mathématiques, ou du moins en sciences, et largement accessible pour les professeurs de mathématiques, de quoi enrichir vos anecdotes pendant vos cours!!

PS : Ah si, une petite erreur de frappe p130,

où l’expression des nombres premiers

de la forme 2^2^k +1 n’est pas écrite…

Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

Licence Creative Commons

Le forum des enseignants innovants! Les DUDU y étaient!

blankIMG_0001
Bon bah voilà!! Les deux journées du forum se sont achevées et quelles journées!
On a commencé par une intervention de Phillipe Meirieu, sa clairvoyance sur l’innovation était sans pareil, limpide, un constat sur les limites que l’administration peut imposer aux innovateurs. La volonté qu’elle (et même certains collègues) peut avoir à exiger plus aux innovateurs qu’aux professeurs tombés dans la routine….

Bref, il a su mettre des mots sur un ressenti que j’avais parfois.

Ensuite, nous avons présenté nos projets, j’y ai découvert de vraies perles, certains projets me touchaient moins, mais d’autres étaient sensass’ ! Je me suis même demandé parfois ce que je faisais là, j’en étais même gêné.

J’ai présenté rapidement les problèmes DUDU en 7-8 minutes car on manquait de temps et le stress se faisant j’ai eu du mal à me lancer au début. Bon, je me suis dit : les profs ont souris en voyant la vidéo sur le tour de magie donc au moins ils ont accroché à la vidéo…

La présentation des problèmes DUDU que j’ai refaite ce matin (désolé pour le son, mais le logiciel enregistrait à la fois le son du micro et celui des enceintes avec un petit décalage)

 

Ensuite l’après-midi, on fait un travail de groupe sur comment faire briller les élèves avec une production à faire, on a fait un remake de télé-achat, on s’est super bien marrés, c’était excellent (pardon Thibault pour le café dont le gobelet venait d’une poubelle, on ne pensait pas que tu le boirais).

Restaurant le soir, j’ai pas mal discuté avec un Pierre (un PE du sud) , je l’ai abreuvé d’histoire des maths, puis discussion plus sérieuse avec des membres du jury sur la réforme, le statut de l’école, son évolution etc….

Le lendemain matin, on a continué la présentation des projets et on a voté ( car le public, ie nous, votait pour 4 projets).

J’ai mangé avec une prof qui me connaissait déjà, ça fait bizarre et même gênant, on te dit « Bonjour Arnaud, j’adore ce que tu fais » alors que toi tu ne sais rien de cette personne…. (clin d’œil à Marie34)

Puis on a vu les productions des autres groupes sur « Comment faire briller nos élèves », puis la remise des prix est arrivée (je scrutais l’heure, le temps filait, et j’avais un train à prendre.)

forumJe ne pensais pas qu’on allait être récompensé, notre projet a un côté farfelu et « amusant » qui pour moi le rendait moins sérieux et notre projet n’est , pour moi, pas encore abouti, puisque l’usage du téléphone portable est encore à exploiter ( si mon administration me lit…. j’attends au pire les tablettes!! ) . Bref, je me suis senti un peu bête à recevoir le prix et je n’aime pas du tout parler à un public assez nombreux..  un côté agoraphobe… (Sur la photo, je pensais dans mon fort intérieur : « M***** !! JULIEN POURQUOI T’ES PAS LÀ!!!!!! »)

J’ai baragouiné quelques mots (je sais même plus ce que j’ai dit en fait)…

On a reçu le « Grand Prix du Public »  du  forum. Une belle distinction, alors que ce projet est né tout simplement d’un délire avec mon frangin pour s’amuser à faire des maths…

Bref, un grand merci au café pédagogique, aux gens présents, c’était riche de pouvoir vous parler, échanger, pleins d’idées. C’était de belles rencontres!!

 

Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

Licence Creative Commons

Une variante du problème de la date d’anniversaire de Cheryl

logo-nobstr-noir.svgHier, j’ai été contacté par Louise Auvitu, journaliste du « Leplus du Nouvel Obs », elle m’a demandé si je pouvais écrire un article sur la résolution d’un problème « qui enflammerait internet« .

Je me suis pris au jeu de résoudre l’énigme qui en première lecture déconcerte, mais en fait elle reste relative simple.

Pour plus de précisions, voici l’article en question.

 

Ce problème m’a fait penser à un autre problème que j’avais étudié quand j’étais étudiant dont voici la teneur.

 

Nous allons nous intéresser au problème suivant, celui de la somme et du produit de deux nombres.

Arnaud donne un problème à résoudre à Paul et Sam.

Arnaud pense à deux nombres entiers compris entre 2 et 100 (ils peuvent être égaux à 2 et 100).

Il donne à Paul le produit de ces nombres et à Sam la somme de ces mêmes nombres, puis il leur demande s’ils peuvent déterminer quels étaient les nombres de départ sachant qu’ils sont compris entre 2 et 100.

Paul : Non, je ne peux pas trouver ces deux nombres.

Sam : Je le savais.

Paul : Dans ce cas, je connais les deux nombres.

Sam : Alors moi aussi.

Pouvez-vous trouver les deux nombres choisis par Arnaud?

 

Bonne recherche! (A l’époque, on l’avait résolu informatiquement, il y a quand même deux listes de 40 000 nombres à traiter.)

Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

Licence Creative Commons

Un livre d’histoire des sciences : Dans l’œil du compas

Depuis quelques mois, j’achète quelques très vieux bouquins de maths et des plus récents en histoire des sciences.

bezout-traiteCa a commencé lorsque je me suis acheté un livre de maths de Bezout de 1770 et le même bouquin réédité en 1806 avec beaucoup de rajouts (notamment les notations etc).

Et puis, plus récemment, on m’avait offert un bouquin sur l’histoire des mathématiques/sciences, il est vrai qu’il est dur d’en trouver de qualité et qui ne dégoûte pas dès les premières pages. J’en ai quelques uns, où j’ai vraiment souffert pour les lire jusqu’au bout!

Ce bouquin dont je vais parler est vraiment superbement bien écrit. Il se lit comme un roman! Beaucoup d’anecdotes qui permettent quelques « pauses ». Vraiment bien!

Dans l’œil du compas (Léonard Mlodinov)

Ce bouquin parle de l’évolution de la pensée scientifique quant à l’espace. (je parle de l’espace  en tant que dimension mathématique).

livreoeilducompasD’abord, on démarre à l’antiquité grec, Pythagore Thalès et Euclide. On évoque tel une enquête, les doutes que les divers mathématiciens ont eu avec ce 5e postulat d’Euclide. Comment l’ont-ils rejeté pour former une nouvelle géométrie (non euclidienne) alias la géométrie hyperbolique avec notamment Gauss, Riemann  et puis comment une 4e dimension qu’est le temps est venue interférer cette géométrie pour parler d’espace-temps.

Vient enfin la relativité avec Albert Einstein, puis cette anomalie ce manque de cohérence entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, la théorie des cordes, puis les 5 théories des cordes qui en découlent, pour en venir à la théorie M.

Le livre s’attache à expliquer les différentes théories en essayant de rester le plus à la portée du lecteur.

J’admets avoir eu un peu de mal avec la théorie M et celle des cordes. On y lit beaucoup de termes physiciens qui peuvent déconcerter, mais ce qu’il y a de formidable dans ce livre c’est qu’à chaque découverte, on y rattache tout le contexte historique, comment a-t-il été découvert, pourquoi et dans quelles circonstances?

Bref, pour les férus d’histoire des sciences, je conseille vraiment ce livre!

 

 

Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

Licence Creative Commons

Sensibiliser au travail de l’élève!

Lreflexionfaitee travail de l’élève, vaste problématique!

Qu’attend-on réellement de l’élève? D’ailleurs se poser cette question, c’est aussi se demander ce qu’on attend des professeurs …. et des parents. Positionner l’élève dans des obligations, c’est aussi leurs donner des droits pour que ces obligations soient justement respectées.

 

Le travail de l’élève…

C’est de faire en sorte de comprendre le cours pendant le cours, et d’apprendre chez soi, les notions nouvelles.

Outch! L’élève est obligé de comprendre le cours! C’est une vérité que des élèves oublient, et sans tomber dans la rengaine « tout se dégrade« , il y a, par chez nous, un léger glissement vers l’absence d’effort pour comprendre.

Je me suis souvent questionné sur cette inaction ou fatalité que certains élèves expriment.

J’ai entamé le dialogue l’année dernière avec un petit groupe d’irréductible élèves qui « n’entraient » pas dans mon cours, ils étaient présents physiquement mais non conscient du cours et des enjeux qui en résultaient.

Je leur ai imposé l’ignoble vérité à leurs yeux, ils devaient comprendre le cours. Cette obligation leur incombait!

« Oui, mais on comprend pas le cours, c’est pas possible d’essayer de le comprendre, z’êtes marrant! »

Sourires, assurances un peu insolentes accentuées par le jeu serein de défiance qui m’amusait aussi.

« Bien entendu, vous avez des obligations, mais  aussi des droits« .

« Vous avez le droit de nous demander de réexpliquer autrement, vous avez le droit de poser des questions, vous avez le droit de demander de l’aide. Il faut garder à l’esprit qu’il faut être actif pour poser des questions, s’impliquer en cours pour demander de réexpliquer….  »

Les élèves en sont partis avec un brin de réflexion, mais moi-même, je n’étais pas convaincu qu’ils l’étaient, il fallait autre chose.

II. Le travail des professeurs

Ce n’est pas tant de faire en sorte que les élèves comprennent que simplement de les écouter, s’adapter à eux, écouter leurs questions, leurs ras-le-bol, leurs progrès, leurs échecs…..

En théorie, ce n’est pas dur, car en théorie l’élève sait ce qu’il a à faire, il doit essayer de comprendre les notions et poser des questions le cas échéant et apprendre une fois qu’il a compris….

Généralement l’élève doit venir vers le professeur, rien ne nous empêche d’aller aussi vers lui, mais de lui demander aussi d’agir, d’être en interaction.

L’enseignant doit juste faire en sorte que l’élève lui dise « j’ai compris ».

 

III. Le travail des parents.

Il est primordial, souvent bafoué par des métiers peu conciliant avec le rythme scolaire de l’élève. Il est accompagnateur, il est une oreille de l’enseignant pour l’enfant, cette seconde oreille que l’enseignant, lui, n’a pas, puisque tout simplement l’élève n’est pas chez lui!

Être oreille n’est pas se porter juge du travail de l’enseignant, (« on comprend pas le cours que vous écrivez pour notre fils« ), tant de choses se passent aussi à l’oral, là où l’écrit n’est pas témoin de ce qu’il se passe. Le boulot du parent c’est être en quelque sorte le lanceur d’alerte et acteur aussi des solutions envisagées prises avec lui. Une sorte de co-education….

IV. En fait, on attend beaucoup des élèves?!

On attend simplement qu’il soit actif, acteur de son enseignement, en résumé, un élève doit et peut enquiquiner le professeur jusqu’à ce qu’il comprenne.

Armé de cette réflexion, j’ai conçu une affiche afin d’entamer un dialogue et rappeler aux élèves leurs travail d’élèves.

 

Imaginez les élèves qui entrent et regardent au dessus du tableau le mot. Interrogation. Sourire. Amusement.

 

Facile ensuite d’entamer une discussion avec les élèves sur le mot « comprendre » le cours.

Moi: « Que fait-on alors pour comprendre? »

Les réponses ne se sont pas faites attendre : « On écoute« , « On pose des questions quand on comprend pas« ,  » on ne bavarde pas« .

Bref, je crois que je vais afficher cela dans toutes mes salles.

Voir en plein écran

Téélcharger

Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

Licence Creative Commons

La note : un outil de communication pas si génial

[sommaire]

0-20Il y a peu je recevais un mail d’un parent qui voulait que je corrige la copie de sa fille, car la note que donnait l’enseignant ne lui convenait pas. J’ai refusé , argumentant que c’était plus un problème de communication. Certains commentaires m’ont interpellé, j’ai tenté de répondre, les échanges se sont enlisés. Je me dis qu’il est temps de faire un article sur la note, sa supposé « objectivité » et ce qu’on entend par évaluation. Je mettrais aussi en regard avec les corrections du BAC (ou brevet), les évaluations que l’on donne.

La note : un nombre que l’on croit comprendre … à tort

N’avez-vous déjà pas entendu « pfiou j’ai eu 10, pile poil la moyenne!!!! »  » Rah 9/20 j’y étais presque!! »  «  »Trop bien j’ai eu 12, c’est coool« .

Tant de phrases qui illustrent d’ailleurs les propos d’Antibi, sur la référence de cette supposée « moyenne » et ce supposé niveau qu’il faut atteindre. Un peu le stade binaire, en dessous de 10 PAS BIEN, au dessus de 10 BIEN.

Il n’en est rien malheureusement. Je prendrais les exemples en mathématiques, discipline que j’affectionne en tant qu’enseignant … de mathématiques.

En mathématiques, les  notions d’un niveau à l’autre s’empilent, un peu à l’instar d’une pyramide, il est donc essentiel d’avoir acquis une majorité de notions à la fin de l’année pour passer à l’année suivante. N’avoir que la moitié des notions acquises, n’est en aucun cas satisfaisant.

Si l’on devait se faire une référence, ce serait plus 15/20, et encore postuler sur une moyenne à atteindre me paraît bien hasardeux, j’y reviendrais plus tard.

 

Donc ici, il y a déjà une première incompréhension, entre l’enseignant qui peut donner un constat sur les notions acquises, et les parents (et parfois élèves) qui soutiennent le pseudo niveau exigé tacitement  de « 10/20 » (et par certains enseignants aussi à tort ou raison j’y reviendrai) .

 

On peut alors s’interroger sur ce que veut dire la note.

Oui tiens! Quelles utilisations les enseignants en font? Y en a-t-il des différentes?

Des notes qui ne veulent pas dire la même chose.

Je ne ferais pas un résumé exhaustif de l’utilisation de la note mais je vous propose quelques exemples :

Un état binaire :

Des enseignants peuvent justement considérer cet état binaire de au-dessus de 10 et en dessus de 10. Quoi de plus normal, au fond, il s’agit justement de parler le même langage que les parents.

Dans cette catégorie :

  • Il y a ceux qui construisent un barème très précis et subissent ce barème.En effet, même avec un barème, il y a toujours un élève qui ne rentre pas dans les clous et qui a une mauvaise note alors que ça copie n’est pas si mauvaise. La note ne reflète pas forcément ce qu’il pense de l’élève.

Ce procédé est celui que la plupart des parents se font de la notation par un enseignant. Mais fait-elle réellement sens? Je n’y crois guère.

  • Il y a ceux qui note « à la louche » chaque exercice, ils font confiance à leur œil expert, « il a compris cela  mais pas cela, il y a eu des efforts cela vaut donc 4/5« .

Ne soyons pas surpris de cela, c’est beaucoup mieux qu’un barème! Cela suggère cependant de bien connaître l’élève. Cela permet aussi de prendre en considération les accidents.

  •  Il y a aussi , un peu entre les deux, ceux qui biaisent légèrement leur barème pour donner une note à un élève de 9,5/20 quand il juge qu’il doit fournir un peu plus d’efforts ou qu’il n’est pas méritant. Ou l’inverse, de rajouter 0,5 point pour que l’élève ait 10/20, car il est justement méritant.

 

Bref, la connaissance de l’élève prend une part importante dans la notation de l’élève….

Ceux qui veulent une note correspondant aux notions acquises.

 

  • Il y a ceux qui note « à la louche » en fonction d’un tableau de compétences, j’ai 5 compétences à évaluer, chacune pas forcément sur le même nombre de points. Je corrige la copie entièrement et je note chaque compétence. La note résultante est la somme des notes obtenues aux compétences.

J’ai vu ce procédé lors d’un GRAF auprès d’un enseignant des SVT. C’est de l’évaluation par compétence chiffrée. C’est un principe de notation qui se rapproche beaucoup de l’évaluation par compétences.

  • D’autres peuvent au contraire construire une note autour des notions acquises ou non, caricaturalement :

10/20 correspond à la moitié des notions acquises , 15/20 les 3/4 etc….

 

Que dire de cela?

Avec ce melting-pot de notations, il est difficile donc d’apprécier une note, car elle est liée à l’enseignant.

Chacun à sa manière de noter,  cependant il y a toujours un contrat avec l’élève, celui-ci sait comment et pourquoi nous notons comme cela et ce que ça vaut, il y a une communication avec les élèves par le biais de …. l’appréciation et des petits mots que l’on dit en rendant la copie.

La note ne veut pas dire grand chose pour les parents puisqu’ils ne sont pas en mesure de savoir quel contrat a été passé avec l’élève.

Bien entendu, parfois certains confrères ne s’étendent pas dans les appréciations, ce qui est bien dommage et cause la plupart du temps de l’incompréhension et même parfois de la haine. Cependant un dialogue avec l’enseignant règle la plupart du temps les soucis, pour peu que chacun reconnaisse les avis de part et d’autre sur l’élève ou l’enfant en question.

En plus on doit faire la moyenne des notes que l’on obtient!!!!

Atroce! La « compensation » apporte encore plus de confusion dans la moyenne en maths, et bien un contrôle sur le théorème de Thalès peut rattraper un devoir sur la proportionnalité?

Cela fait-il sens?

Mais parlons de la fameuse moyenne générale : comme si le français pouvait compenser les maths et inversement!!

 

Plus sérieusement, pour faire un bilan de l’élève, il s’agit de lire les appréciations dans chaque discipline et la globale.

J’ai déjà vécu (en tant que stagiaire) des conseils de classe où les enseignants disaient : « C’est un bon gamin, il ne faut pas tenir compte de ma moyenne dans ma discipline« . Affligeant là où le bulletin doit refléter un jugement crédible voilà que l’on devrait subir une moyenne qui ne nous convient pas.

Pourquoi ne pas la changer ?

Cela a donné naissance à scolatix.org, projet mené à l’origine par moi-même, Tifenn Favreau et Julien Durand (mon frère). Il est toujours maintenu par mes soins.

Oui mais le BAC, le Brevet, ce sont bien des concours notés, non?

Effectivement, d’ailleurs en tant que correcteur, un barème nous est proposé. Cependant une tendance en mathématiques ( je ne sais pas pour le Français et l’histoire-géographie) depuis 2 ans amorce le changement d’un barème fixe (1 point si Pythagore mentionné etc…) à un barème lié aux compétences (3 points si la compétence « raisonner » sur les exercices 1 , 2 et 4 est manifeste).

Donc même pour les concours, il existe différentes manières de noter….

De plus, des expérimentations ont eu lieu sur les copies de bac, corrigées par 5 correcteurs, on constatait des différences de plusieurs points. Un barème précis n’empêche pas les écarts de notation. A savoir qui note mal et qui note bien entre deux enseignants est aussi difficile surtout s’ils subissent un barème qu’ils n’ont pas choisi.

 

A quoi sert la note alors?

parentprof
A rien.

En tout cas, surtout pas pour communiquer sur le résultat d’une évaluation.

Surtout pas pour communiquer sur le bilan trimestriel.

Peut-être est-ce pour cela qu’elle disparaît peu à peu des écoles et même des collèges, non?

Me demander de corriger une copie pour juger de la note d’un élève qu’un confrère inconnu m’aurait donné  alors que je ne sais pas ce qui a été vu, ni ce que l’enseignant attendait des élèves , ‘ le fameux contrat’, et bien non merci!

La communication doit passer par l’enseignant en question.

Pour l’image que l’on m’a dite sur le changement de médecin pour un diagnostic si on n’est pas content :

Choisir un autre médecin quand on a un doute, pourquoi pas. Comparons une fois de plus ce qui est comparable, un  médecin peut faire des diagnostics autant qu’il le souhaite. Ce qu’on me proposait était les résultats d’abord d’un seul diagnostic et deplus des résultats d’un diagnostic que je n’ai pas choisi.

Si par contre, on me disait : « Peux-tu me dire si elle a compris la factorisation ou les équations? »

Sans problème, je lui ferais faire MES évaluations et je corrigerais MES évaluations.

 

Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

Licence Creative Commons

Les DUDU passent à la radio sur Europe 1

problèmeDUDU5Quelle surprise d’avoir eu un mail d’un journaliste qui s’intéresse aux problèmes Vidéos.

Fabien Cazeau est donc venu hier au collège de Belle-Vue où je travaille pour voir une séance sur les Problèmes DUDU.

L’extrait radio ci-dessous date d’aujourd’hui, enfin plutôt de ce matin.  (Par contre, ce sont des élèves de la 4eA, et non 4eD …. lourde erreur que mes élèves ont remarquée! )

 

 

Télécharger l’extrait

Pour le passage sur les années, mes p’tits élèves calculaient le temps que je mettrais à rembourser ma banque avec un SMIC quoique vite contredit par un autre élève qui m’a dit … mais tout le salaire n’y rentre pas, il faut bien manger!! Enorme!

Je vous laisse aussi le dossier presse constitué pour sa venue. Je tenais à rappeler que mon frangin (Julien Durand) prend aussi une part active à ce projet. Les DUDU animent aussi son collège comme aussi d’autres établissements. (Adrien Guinemer les expérimente)

Dans ce dossier, notre problématique qui a mené à la conception des problèmes DUDU, les retours des parents, élèves et collègues, et enfin quelques productions d’élèves.

Voir en plein écran

Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

Licence Creative Commons

Pédagogie inversée

Dernièrement j’ai vu un reportage sur un enseignant d’histoire géographie qui faisait de la pédagogie inversée en classe.

Vient ensuite un collègue toujours d’histoire géographie qui me parle de la khan-académie qui fournit plein de vidéos pour les enseignants qui font de la pédagogie inversée…

Tout d’abord la pédagogie inversée, c’est quoi?

Comme son nom l’indique la pédagogie inversée consiste à inverser les moments pédagogiques en classe avec les moments des devoirs à la maison (en théorie ce n’est faisable qu’au secondaire puisque le travail à la maison en primaire est à priori interdit).

La découverte d’une notion se fait à la maison, tandis que les exercices se font en classe sur des rythmes individualisés.

Les explications sur les notions se fait à la maison par l’intermédiaire de vidéos mises en ligne, à l’issue parfois desquelles un questionnaire internet est donné pour vérifier ou voir si l’élève a compris ou vu la vidéo.kkLe travail en classe est plus aisé, on demande aux élèves s’ils ont compris, ceux qui n’ont pas compris se font expliquer par ceux qui ont compris et les exercices se font en autonomie. La position de l’adulte est différente, il peut juste se concentrer sur les faibles.

Sur le papier, l’idée est extrêmement séduisante puisque l’on pousse les élèves vers de l’autonomie, et pour le travail à la maison tous les élèves sont égaux.

Cependant ….

Oui cependant…

Cela suggère que tous les élèves aient internet .

Déjà dans mon collège, ce n’est pas le cas….donc je ne peux expérimenter ce projet, déjà que faire les problèmes DUDU c’est hard, je m’en sors en leur disant d’aller ponctuellement au CDI pour les revoir et noter les infos. Mais je ne peux pas leur demander d’y aller quotidiennement.

Cela accentue donc l’inégalité dans l’école de part la fracture numérique.

Donner des vidéos à voir …

Pourquoi pas! Mais on peut aussi voir une approche plus fructueuse, par exemple en partant de ce que savent les élèves, de partir des images mentales que possèdent les élèves avant d’amener les nôtres et de faire un mix de tout ça. Car partir de ce que savent les élèves est plus riche. Les ponts entre souvenirs, certitudes, acquis et nouvelles notions sont plus solides car ancrés dans l’expérience que possède l’élève.

Un boulot monumental

Déjà à faire juste deux pauvres vidéos, je me suis cassé les dents plusieurs jours sur le scénario, le montage et encore je ne suis pas pleinement satisfait du résultat, parfois j’ai l’impression d’y aller aux forceps …

Mais un ami m’a parlé de vidéos disponibles distribuées par la BNF et la khan-academy qui prône la classe inversée.

250 vidéos sont disponibles dès maintenant, 800 promises pour la fin de l’année et du niveau collège et pour seulement les maths.

J’étais ravi en entendant ça, mais quelle déception!

Les vidéos sont, certes, de bonne qualité, mais ne me correspondent pas du tout. Là où je créé de l’image mentale, ici, on lie les concepts mathématiques par des théorèmes et des démonstrations. Pour moi, c’est beaucoup trop lourd, peu pédagogique et faut le dire barbant (ce n’est que mon avis)

Je vous laisse juger par cette vidéo, sinon le reste  se passe ici.

Bien entendu, je ne jette nullement la pierre à la khan-académie.

Je soutiens ce genre d’initiative, car elle se veut garante d’un partage universel des connaissances, tout membre du libre le souhaite.

Mais dans l’enseignement comme la programmation, une barrière existe entre ceux qui créent pour leurs propres besoins et ceux qui souhaitent réutiliser les produits. Ils faut qu’ils aient les mêmes manières de « voir les choses« . Je m’explique, ici moi, j’aurais juste fait une vidéo où l’on découpe le parallélogramme en rectangle pour montrer comment se construit la formule de l’aire du parallélogramme.

De plus les signes « x » sont remplacés par des « . ».

Finalement, je pense la vidéo imbuvable pour un élève.Peut-on décemment penser qu’il va regarder la vidéo sans décrocher au bout de 4mn?

 

En fait cela suggère qu’à chaque prof, il existe une quasiment une manière unique de « voir » les mathématiques…

Je ne parle pas du vocabulaire qui parfois n’est pas adapté à certaines classes, je me vois très mal parler de triangle « isométrique », je suis sûr que je perdrais déjà du temps sur ce simple mot.

Et puis que penser des vidéos, de l’accès à la connaissance par l’internet?

L’initiative de la khan-académie est géniale, mais elle me gène un peu sur l’impact qu’elle peut avoir sur la société.

Elle porte aussi insidieusement, le message que la connaissance peut très bien passer par les vidéos et uniquement cela.

Sans rentrer dans le « les profs c’est super utile car on est les meilleurs« , je crois fermement que la position de l’adulte référent auquel on peut poser des questions, qui peut rassurer, dynamiser, recadrer est importante. Car l’enjeu de l’école n’est pas simplement d’instruire (autrement on l’appellerai l’instruction nationale) , c’est celle aussi d’éduquer, de rendre autonome, d’aider par le dialogue (que ce soit en motivant, en grondant ou en encourageant)  ou même par le simple fait d’être là, on est aussi un repère.

Malheureusement ce genre d’initiative, annihile l’image de notre métier et le recale au rang du transmetteur de savoir, on est tellement autre chose.

Et puis concevoir ses activités, pour rendre vivant un cours, pour jouer, donner des challenges, impliquer les élèves dans des travaux de groupes, des projets . Toute cette interaction sociale que l’école apporte aussi. Tant de choses qui nous différencient de ces simples vidéos….

Le concept n’est pas mauvais, mais n’en abusons pas.

En fait, je crois que le support de la vidéo est génial, se créer un stock de vidéos ludiques et explicatives en complément des cours, me paraît être une évidence.

Comme revoir un cours déjà fait, un peu à l’instar des MOOCs, vous savez ces cours qui sont filmés? Ce concept adapté à la fac, très proche de la pédagogie inversé, car les étudiants voient les cours et font des heures de TD (travaux dirigés où l’on fait des exercices).

Cependant, ici on s’adresse à des étudiants, déjà autonomes, les concepts sont pointus et on sait l’étudiant capable d’aller fouiller les informations manquantes ailleurs (à la BU, sur le net etc….) ce qu’un élève lui ne saurait faire au collège , on doit lui apprendre à le devenir.

 

Bref, l’idée est à creuser, mais ne saurait être utilisée telle quelle en maths avec les vidéos de la khan-académie.

 D’ailleurs, je compte expérimenter cette idée avec les nombres relatifs en 5e.

Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

Licence Creative Commons